Boosté par des partenariats lucratifs, le Paris SG est devenu le quatrième club le plus riche du monde, en générant plus de 480 millions d'euros de revenus lors de la saison 2014-15, selon une étude de Deloitte publiée jeudi. Le classement du cabinet d'analyse financière est dominé, pour la onzième année consécutive, par le Real Madrid (577 millions) qui devance le FC Barcelone (560,8 M EUR) et Manchester United (519,5 M EUR).
Paris... et le désert de la Ligue 1. S'il est emmené par deux clubs espagnols, le palmarès confirme surtout la puissance financière de la Premier League anglaise qui place pas moins de 17 clubs dans le Top 30. Côté français, le PSG, qui progresse d'une place, est en revanche bien seul. Aucun autre club de Ligue 1 "ne semble en position de postuler pour une place dans le Top 30 dans un proche avenir, malgré les importants investissements réalisés pour moderniser les stades en vue de l'Euro-2016", note Dan Jones, analyste à Deloitte. "D'anciens habitués, comme l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille, semblent même plus éloignés que jamais de retrouver une place dans les vingt premiers", insiste-t-il.
Des revenus commerciaux faramineux. Le PSG atteint, lui, un niveau encore jamais obtenu par un club français et confirme ainsi son spectaculaire développement depuis l'arrivée de ses nouveaux propriétaires qataris à l'été 2011. Il doit sa progression d'abord à ses revenus commerciaux (297 millions d'euros), qui sont proportionnellement les plus élevés de toute la classe. Les recettes au stade (+22%) et les droits TV (+27%) sont également en hausse après une saison record sur le plan national et un quart de finale en Ligue des champions.
Le Real toujours au sommet, Manchester United met la pression. Le FC Barcelone est entré dans le cercle fermé des clubs de football ayant cumulé plus de 500 millions d'euros de revenus lors de la saison 2014-15. Avec 560,8 millions d'euros, Barcelone se classe juste derrière son grand rival du Real Madrid (577 M EUR), qui domine le classement depuis onze ans déjà. La puissance financière de la Premier League anglaise est illustrée par la présence de neuf clubs dans le Top 20. Selon Deloitte, Manchester United, qui a payé cher son absence en Ligue des champions en 2013-14, a même de fortes chances de détrôner le Real Madrid dans le prochain classement en 2017.