Anthony Lopes est né à Givors, à quelques kilomètres à peine de Lyon. Mais c'est bien sous le maillot du Portugal que le gardien de l'Olympique Lyonnais disputera l'Euro 2016. Pour autant, le portier lyonnais considère que, comme ses coéquipiers en club Samuel Umtiti et Christophe Jallet, il jouera lui-aussi la compétition à domicile. C'est ce qu'il explique ce vendredi au Parisien, imaginant une ambiance incroyable autour de la Seleçao. "Je pense que ça va être la folie", dit-il. "On s'attend à être très soutenus en France que ce soit pendant les matchs, pour nous attendre à l'hôtel. On sera, après la France, le pays le plus soutenu. C'est quasiment un Euro à domicile."
Tous ensemble. Un avis que partage l'autre franco-portugais de la Seleçao, Raphaël Guerreiro. Le défenseur de Lorient compte sur la forte communauté portugaise installée dans l'Hexagone. "On sait qu'il y a beaucoup de Portugais en France (environ 1,5 million, ndlr) et encore plus en région parisienne", confie-t-il au Parisien. Dans les stades, il y aura beaucoup de monde derrière nous. C'est vraiment incroyable de pouvoir jouer un Championnat d'Europe dans son pays de naissance".
À Saint-Étienne pour commencer. Anthony Lopes aura, qui plus est, l'occasion de jouer à Lyon. Le Portugal affronte en effet la Hongrie, le 22 juin, au Parc OL. "Cette date du 22 juin, je l’ai cochée depuis longtemps. Cela va être très spécial. En sélection, on m’a d’ailleurs beaucoup parlé de notre stade", admet-il.
Mais avant ce match, le portier lyonnais devra se déplacer un peu à l'ouest, à 62 kilomètres, à peine, de la capitale des Gaules. Le Portugal affrontera en effet le 14 juin l'Islande à Saint-Etienne, LE rival historique de l'OL. Si le Lyonnais Anthony Lopes foule la pelouse du Stade Geoffroy-Guichard, il peut s'attendre à autre chose qu'à de simples encouragements. "Ce sera évidemment un peu particulier mais lorsque je joue en sélection, je mets de côté tout ce qui peut se passer en club", conclut-il.