Le Real Madrid, grâce notamment à sa 3ème victoire consécutive en Ligue des champions, est redevenu le club le plus riche du monde, détrônant Manchester United, selon la liste des 20 clubs les plus riches du monde publiée jeudi par le cabinet Deloitte. Pour la première fois, le Top 10 comprend les "Big Six" de Premier League (Manchester United, Manchester City, Liverpool, Chelsea, Arsenal et Tottenham).
774 millions d'euros de revenus. Lors de la saison 2017-2018, le Real a généré 674,6 millions de livres (775 millions d'euros environ) de revenus, faisant de la "casa blanca" le club le plus riche du monde pour la 12ème fois, une première depuis 2014-15.
Manchester United, éliminé en 8èmes de finale de la C1 la saison dernière, a glissé au 3ème rang derrière le Real, donc, mais aussi le FC Barcelone. Le Bayern Munich, Manchester City, le Paris Saint-Germain, Liverpool, Chelsea, Arsenal et Tottenham complètent le Top 10 des clubs les plus riches du monde, où ne figure aucun représentant italien.
Au total, les 20 clubs les plus riches du monde, tous issus des cinq principaux championnats européens (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie et France), ont engrangé 7,4 milliards de livres de revenus en 2017-2018 (8,5 milliards d'euros), soit 6% de mieux que la saison précédente.
"Un marché haussier". Selon Dan Jones, l'auteur du rapport et partenaire du groupe Sports Business chez Deloitte, "le football européen reste un marché haussier", en soulignant, par exemple, que le chiffres d'affaires de Manchester United s'établit tout de même à 590 millions de livres (677 millions d'euros) en dépit d'une hausse de seulement 2% de ses ressources. Le bon parcours de Liverpool en Ligue des champions, seulement battu en finale par le Real, lui a permis d'augmenter son chiffre d'affaire de 90,6 millions de livres (104 millions d'euros) par rapport à la saison précédente.
Arsenal perd trois rangs. En revanche, Arsenal, absent de la C1 pour la première fois depuis vingt ans, a perdu trois rangs au classement (9ème) et 30 millions de livres de revenus (34 millions d'euros). Cette baisse illustre parfaitement la part de plus en plus importante prise par les droits TV en Ligue des champions, estime Deloitte.