Euro 2024 1:23
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Cédric Chasseur / Crédits photo : JAN FROMME / FIRO SPORTPHOTO / DPA PICTURE-ALLIANCE VIA AFP
Un répit de courte durée pour les Bleus, qui, de retour à Paderborn, reprennent leur entraînement intensif pour améliorer leur point faible dans cette compétition : l'attaque. Avec seulement trois buts en quatre matches, c'est la première fois de l'histoire qu'une équipe se qualifie sans marquer de buts directs. Europe 1 s'est rendue à Paderborn pour rencontrer Didier Deschamps et Adrien Rabiot.

L’équipe de France de retour à son camp de base de Paderborn depuis mardi, pour préparer son quart de finale de l’Euro contre le Portugal. Match prévu à 21 heures ce vendredi soir. Des Bleus qui devront sans doute, dans les prochaines heures, mettrent l’accent sur l’attaque. Le point faible des joueurs de Didier Deschamps depuis le début de la compétition avec seulement trois buts en quatre matches. 

CSC, ces trois lettres ne vous disent peut-être rien, mais ce sont pourtant les initiales du meilleur buteur des Bleus dans cet Euro. CSC, pour "contre son camp". Deux buts dans ce tournoi, dont celui de la qualification lundi contre la Belgique.

"Si c'est comme ça jusqu'à la fin, on est preneur" 

Le symbole de la médiocrité de l’attaque tricolore qui ne semble pas émouvoir le milieu de terrain Adrien Rabiot. "C'est comme ça, c'est le football. Il suffit d'un but pour gagner. 1-0 ça nous suffit et ça nous va très bien. Si c'est comme ça jusqu'à la fin, on est preneur" explique le joueur. 

C’est la première fois dans l’histoire de la compétition qu’une nation se qualifie pour les quarts de finale sans avoir marqué directement le moindre but dans le jeu. Un exploit français, que tente de relativiser Didier Deschamps. "Depuis le début de l'Euro, c'est un peu plus difficile, mais ça n'empêche qu'on a toujours énormément d'occasions. De toute façon, il faut forcer le destin, comme on dit, et pas que ça devienne un blocage psychologique", conclut le sélectionneur. Une promesse tenue dès mardi, lors de l’entraînement des habituels remplaçants, qui auront travaillé près d'une heure face au but.