La Corée du Sud, qui affronte la France en huitième de finale dimanche soir, est prévenue : l'équipe de France féminine de football "va tout faire" pour ramener la Coupe du monde dans l'Hexagone. "On va tout faire pour, on va tout donner", a promis Camille Abily, milieu de terrain des Bleues, vendredi matin sur Europe 1.
"Prendre la Corée avec beaucoup de respect". "On va tout faire pour (arriver en quart de finale). Maintenant, on a pu voir dans les matchs de poule notamment que ce n'est jamais évident de gagner un match. On s'est qualifiées face au Mexique mais il faut prendre la Corée avec beaucoup de respect. On est favorites mais un match de foot reste un match et il faudra rester déterminées", a prévenu Camille Abily.
Un soutien grandissant. Les Bleues ont néanmoins un avantage de taille : elles bénéficient d'un soutien de plus en plus marqué, tant de leurs confrères footballeurs que du public. Ainsi, la retransmission de leurs matches ont battu tous les records d'audience à la télévision pour du football féminin. "C'est bien, c'est là qu'on voit l'évolution du football féminin, que les gens s'y intéressent de plus en plus donc je pense que s'il y a une demi-finale ou une finale, on peut encore battre ces records", a souligné le joueuse.
Et Camille Abily d'ajouter : "on a vu, via les réseaux sociaux certains Bleus qui nous soutiennent, nous encouragent donc cç fait forcément plaisir. C'est une belle récompense parce qu'il y a quelques années, c'est vrai qu'ils ne connaissaient pas forcément l'équipe de France féminine et maintenant on voit le soutien donc ça fait plaisir".
Un signe que le football féminin perce. Cette popularité est d'autant plus appréciée que le football féminin vient de loin. "Beaucoup de choses (ont changé) : le fait qu'on ai plus besoin de se justifier. Maintenant, quand on dit qu'on fait du football, cela parait logique. Il y a quelques années, quand j'étais à l'école, tout le monde me regardais un peu bizarrement, comme si j'étais un extra-terrestre. Après, tout l'engouement, les médias, les sponsors : on voit que le football féminin a très bien évolué", a témoigné Caille Abily.
"Je peux vivre de ma passion, c'est une belle opportunité", a-t-elle poursuivi, avant de revenir sur ses débuts : "J'ai commencé toute petite, depuis l'âge de six ans. C'est une passion familiale. Ils n'ont pas eu de préjugés, je n'ai jamais eu de soucis par rapport à cela. Même dans le petit club de garçons dans lequel j'étais, j'ai tout de suite été bien acceptée".