L'équipe de réfugiés sera réunie sous la bannière olympique, comme s'il s'agissait d'un pays à part entière. "Nous avons voulu lancer un signal d'espoir à tous les réfugiés dans le monde", a expliqué le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach.
Un exil forcé. Les sportifs réunis sous le drapeau aux cinq anneaux ont eu du mal à s'approprier leur dénomination. "Nous n'avons pas choisi de quitter notre patrie et au début nous avions honte de ce mot", a témoigné la nageuse Yusra Mardini, une syrienne qui a traversé la Méditerranée à bord d'un canot percé.
À 18 ans, elle s'apprête à disputer le 100 m papillon et 100 m nage libre aux JO de Rio. L'équipe des réfugiés réunit des athlètes du Soudan du Sud, de Syrie, d'Éthiopie et de République du Congo. Ces sportifs vont participer aux Jeux olympiques dans trois sports : l'athlétisme, la natation et le judo.