Les 500 concurrents du Paris-Dakar partent à partir de ce jeudi pour rejoindre l'Amérique du Sud. Le départ de la 29e édition sera donné lundi d'Asuncion au Paraguay. Pendant deux semaines, motos, voitures et camions vont aussi sillonner la Bolivie, l'Argentine avec comme objectif Buenos Aires le 14 janvier. Un parcours de près de 9000 km qui s'annonce éreintant.
Un thermomètre qui avoisine les 50 degrés en Argentine. Les concurrents sont prévenus : le Dakar 2017 va être extrêmement difficile, assurément l'édition la plus corsée depuis que la course se déroule en Amérique du Sud. Au programme : un taux d'humidité de presque 100% au Paraguay, un thermomètre qui avoisine les 50 degrés en Argentine. Ca, les pilotes savent comment s'y préparer.
En revanche l'inconnue cette année, c'est l'altitude. En Bolivie les concurrents iront jusqu'à 5.000 mètres au-dessus de la mer, soit plus haut que le Mont Blanc. "On va manquer d'oxygène" pendant près d'une semaine explique Etienne Lavigne, le directeur du Dakar.
"Courir à ces altitudes-là, ce n’est pas courant". "L’altiplano bolivien, où on va passer plus de six journées, c’est au minimum 3.600m d’altitude, ça c’est le ticket forfaitaire. Cela va solliciter les organismes – courir à ces altitudes-là, ce n’est pas courant – et puis les mécaniques parce qu’on va emprunter des itinéraires qui ne seront pas forcément très bien balisés, du hors-piste, du sable, des dunes, qui vont corser ces journées de course", explique-t-il au micro d'Europe 1.
Autre difficulté, pour la navigation : cette année, les fonctions des GPS mis à disposition des équipages ont été réduites au strict minimum. Désormais, ils n'indiqueront plus les points de passage à franchir. En clair, ils ne serviront plus que de boussole.