Décimé par le Covid-19, le Paris SG a sombré à Lens jeudi (1-0) pour son début de saison en Ligue 1, la faute à une boulette de son troisième gardien Marcin Dulka.
Une mauvaise relance du gardien parisien...
L'entraîneur parisien Thomas Tuchel avait prévenu : "qu'on n'attende pas trop de nous". Avec cette défaite d'entrée chez le promu, la prudence était justifiée. En l'absence de sept cadres touchés par le Covid-19, l'Allemand avait titularisé trois jeunes, les "titis" Arnaud Kalimuendo et Kays Ruiz et le gardien Marcin Bulka. Et c'est le gardien polonais, le seul à avoir déjà joué un match en Ligue 1, qui a provoqué cette défaite. Une relance à l'heure de jeu dans les pieds de l'attaquant lensois Ignatius Ganago (58e), qui a fait exulter les 3.800 spectateurs de Bollaert, qui en semblaient bien davantage malgré les mesures sanitaires limitant l'affluence dans le stade.
... qui coûte le match
Ganago, qui avait déjà trouvé le poteau en première période (17e), a même manqué de doubler la mise dans la foulée, d'une tête plongeante un tantinet trop courte (63e). Avec un joli milieu Verratti-Gueye-Herrera et les montées de Layvin Kurzawa, les Parisiens ont pourtant fait preuve d'une domination écrasante dans la possession (78% en première période). Précis dans les passes, les triples champions de France en titre ont cherché la faille, sans succès, cherchant probablement à fatiguer les Nordistes en vue de la seconde période.
Un effectif parisien très diminué
A cette équipe bis alignée, il manquait certes le gardien titulaire Keylor Navas, mas aussi les vedettes en attaque Neymar, Mbappé, Icardi et Di Maria. Car ni Pablo Sarabia, ni les deux absolus néophytes en L1 Kalimuendo et Ruiz (18 ans tous les deux), n'ont été dangereux. Un chouïa individualistes, les deux "titis" n'ont pas cadré leurs occasions, malgré quelques jolies tentatives de Ruiz (21e, 42e) et un face-à-face raté de Kalimuendo en première période. Seul Layvin Kurzawa a été volontariste, manquant de précision.
Et passée l'ouverture du score de Ganago, les vice-champions d'Europe ont perdu pied. Tandis que les Lensois, poussés par un Bollaert à 90% vide mais en feu, se sont senti pousser des ailes et se sont créé de nouvelles occasions. Les supporters Sang et Or qui retrouvaient la Ligue 1 dans leur antre après neuf ans en Ligue 2, peuvent exulter.