L'Atalanta Bergame, néophyte en Ligue des champions, a décroché mardi une qualification historique pour les quarts de finale avec une victoire à Valence 4-3 en huitième de finale retour, grâce à un quadruplé de Josip Ilicic. De son côté Leipzig a écrasé Tottenham 3-0 e s'offre son premier quart de finale.
Quadruplé de Josip Ilicic
La "mamie" frappe quatre fois : dans un stade vide, l'Atalanta Bergame, qui découvre la Ligue des champions, a obtenu une qualification historique pour les quarts de finale de la compétition mardi soir à Valence (4-3), grâce à un quadruplé de Josip Ilicic (3e, 43e, 71e, 82e). L'attaquant slovène (32 ans, 29 matches, 21 buts et 9 passes décisives cette saison), surnommé "la mamie", a permis à la formation italienne de glaner un ticket mémorable pour les quarts de finale de la plus haute compétition européenne, avec un score cumulé de 8-4 (4-1, 4-3). Le doublé de Kevin Gameiro (21e, 50e) et le but de Ferran Torres (67e) n'ont pas suffi aux Valenciens.
Ilicic, figure de proue de la séduisante attaque lombarde, a signé son premier quadruplé en C1, avec deux penalties (3e, 43e), une belle frappe croisée (71e), et une autre brossée du gauche en pleine lucarne (81e). Le voilà bombardé 5e meilleur buteur de la C1, à égalité avec entre autres Kylian Mbappé ou Son Heung-Min avec 5 réalisations. "Je suis comme le vin. Plus je vieillis, meilleur je suis", résumait en janvier le Slovène, qui a donc attendu la trentaine pour jouer le meilleur football de sa vie. Nommé meilleur joueur de Serie A en janvier, il avait signé sept buts en cinq matches, dont une talonnade contre la Spal et un coup franc de 45 mètres contre le Torino.
Un premier quart de finale pour Leipzig
Devant 42.000 spectateurs et non à huis clos comme d'autres rencontres de C1 pour cause de coronavirus, les Allemands, vainqueurs 1-0 chez les Anglais à l'aller, ont encore dominé les débats. Sabitzer, le patron du milieu de terrain, a frappé deux fois : une reprise instantanée à ras de terre de l'extérieur de la surface sur un service de Werner (1-0, 10) et une tête que Hugo Lloris est allé repousser... derrière sa ligne de but (2-0, 21e). Mené 3-0 sur l'ensemble des deux matches, les Spurs n'avaient plus qu'à espérer un miracle.
Et après tout, pourquoi ne pas y croire ? L'an dernier dans la même situation à Amsterdam contre l'Ajax, Lucas Moura avait réussi un triplé et retourné le match ! Mais à l'époque, le coach s'appelait Pochettino, et surtout il disposait de ressources sur le banc. Cette fois, avec un effectif décimé par les blessures, Mourinho, l'homme qui s'était lui-même surnommé le "Special One", s'est retrouvé dans la peau d'un être humain normal, impuissant face à l'adversité.
A sa décharge, il avait dû composer avec une équipe privée de plusieurs hommes de base, dont ses trois joueurs majeurs en attaque: le capitaine et buteur Harry Kane, Steven Bergwijn et Son Heung-min.