C'est un match à quitte ou double pour l'Olympique de Marseille ce mardi soir. Les Marseillais reçoivent les Grecs du Panathinaïkos au stade Vélodrome pour le tour préliminaire retour de Ligue des champions, une semaine après leur défaite à Athènes (1-0) à l'aller. La victoire est impérative pour les Phocéens qui espèrent jouer la plus prestigieuse des coupes d'Europe. Qui plus est, il s'agit d'un objectif économique fondamental pour l'OM car tout autre résultat qu’une qualification pour les barrages serait un coup de massue.
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Effectivement depuis le début de l'année, l’OM a investi près de 100 millions d’euros sur le marché des transferts. Son effectif construit par le président Pablo Longoria est taillé pour l’Europe avec la star Pierre-Emeric Aubameyang et une pléthore de joueurs d'expérience ou très prometteurs.
"Il faut lâcher les chevaux", affirme Veretout
Le faux pas athénien de la semaine passée a été très mal vécu en interne. Le milieu de terrain Jordan Veretout, également international français, promet une réaction à la hauteur des enjeux. "C'est un match très important pour notre saison", convient-il en conférence de presse. "On a envie de se qualifier. On n'a malheureusement pas fait le job chez eux, à nous de le faire chez nous. Il faut lâcher les chevaux", poursuit le footballeur, confiant : "On est capable de faire de très belles choses. On va gagner ce match."
En tribune officielle, on se rongera les ongles à la perspective d'être rétrogradé en Ligue Europa, bien moins rémunératrice que la C1. L'OM pourrait s'asseoir sur plusieurs dizaines de millions d'euros.
Partout ailleurs dans le stade, qui affiche complet avec 65.000 spectateurs, ce sera déjà le frisson des grands soirs, celui des matches couperets. Et Marseille adore ça, a fortiori un 15 août, fête de la patronne de la ville, la Sainte-Vierge, la Bonne-Mère, qui sera sans doute plus implorée que jamais.