C'était le 8 mars 2017, Sergi Roberto vient d'inscrire le sixième but du Barça dans cette rencontre. Le Paris Saint-Germain est éliminé, les joueurs titubent sur la pelouse, ils ne comprennent pas ce qui a pu se produire. À quelques mètres de là, Luis Enrique, lui, jubile.
"Je pense que c'est un match spécial, personne ne veut le perdre"
Sept ans plus tard, l'Espagnol est désormais l'entraîneur du club de la capitale, une situation particulière : "Je connais très bien ce club, je connais très bien beaucoup de joueurs. C'est un match très spécial pour moi pour ce que ça représente au niveau émotionnel. Mais je crois qu'avec l'expérience que j'ai, je suis plus que préparé pour surmonter ce genre de match".
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Côté parisien, Marquinhos est le seul rescapé de cette rencontre. Mais même ceux qui évoluaient loin de Paris ressentent cette rivalité, c'est le cas de Danilo Pereira : "Ça donne un peu d'excitation, de spéculation. Je pense que c'est un match spécial. Les deux clubs sont des deux clubs de niveau mondial et personne ne veut perdre ce match".
Alors bien sûr, ce FC Barcelone version 2024 n'a plus rien à voir avec son prédécesseur. Ils ne comptent dans leur rang des joueurs de la classe de Lionel Messi ou de Neymar. Mais attention aux enfants de Xavi, le surnom de cette génération ultra-talentueuse, avec en tête de fil, Lamine Yamal, 16 ans et déjà présenté comme le futur Messi.