Paris n'est plus qu'à une marche du sommet de l'Europe. Dimanche soir, le PSG affrontera le Bayern Munich en finale de la Ligue des champions. Deux équipes, deux entraîneurs, tous les deux Allemands. Des coachs qui s'admirent même s'ils n'ont pas du tout la même façon de gérer leurs équipes.
Entre Thomas Tuchel, l'entraîneur du PSG, et Hansi Flick, l'entraîneur du Bayern, il est d'abord question de respect. À tel point qu'il y a deux ans, quand l'actuel coach du Bayern cherchait à devenir entraîneur, il avait rendu visite à Tuchel au PSG pour observer et apprendre. De là, une admiration sincère est née. "Thomas fait vraiment du très bon boulot. Je trouve que l'équipe du PSG tourne vraiment bien", estime Hansi Flick.
"Il fait un travail sensationnel, je me réjouis de le retrouver dimanche"
"Il ne faut pas faire attention à ce qu'on peut lire dans la presse. Il fait un travail sensationnel et je me réjouis de le retrouver dimanche en finale", ajoute-t-il. Pourtant, les deux coachs ont des méthodes très différentes. Hansi Flick, à Munich, est un entraîneur empathique, psychologique, qui a su fédérer autour de lui un groupe en pleine déliquescence. Flick a recréé un collectif, remis en selle des joueurs qui ne croyaient plus en eux-mêmes comme le défenseur Jérôme Boateng.
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À l'opposé, Thomas Tuchel est un pragmatique qui a mis du temps à trouver la manière de gérer un vestiaire rempli de stars et d'égo. Finalement, le coach du PSG a choisi une autre voie, avec un peu moins d'empathie et, surtout, une mise en valeur des individualités fortes. Ne pas forcer Neymar à entrer dans un groupe par exemple, mais aider le groupe à s'adapter autour de lui. On verra dimanche soir laquelle des deux méthodes est la plus efficace.