Manchester City reçoit mardi le Bayern Munich en quart de finale aller de la Ligue des champions, premier sommet du printemps européen avant un Real Madrid-Chelsea le lendemain, alléchant remake du renversant quart de finale de la saison dernière. Avant de pouvoir rêver soulever sa première coupe aux grande oreilles avec City, Pep Guardiola devra passer l'obstacle du Bayern Munich, bourreau du Paris Saint-Germain, du nouveau coach et rival de l'Espagnol, Thomas Tuchel. Alors à la tête de Chelsea, l'entraîneur allemand avait privé "Pep" d'un sacre européen avec City en mai 2021 à Porto.
L'arrivée l'été dernier d'Erving Haaland, auteur d'un quintuplé historique en huitième contre Leipzig (7-0), pourrait permettre à Guardiola de combler enfin ce manque. Mais il lui faudra d'abord éliminer l'ogre bavarois. Le Bayern, qui a récemment perdu son entraîneur Julian Nagelsmann, écarté et remplacé par Tuchel, devra faire sans son avant-centre Eric Maxim Choupo-Moting, buteur contre le PSG mais forfait en raison d'un problème au genou. Serge Gnabry pourrait prendre la place de l'ancien Parisien à la pointe de l'attaque, comme cela a été le cas samedi contre Fribourg en championnat (1-0).
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Deux autres quarts historiques
Pour les Madrilènes, tenants du titre, la réception mercredi de Chelsea est un remake du quart de finale de la saison dernière : une opposition mémorable pour l'équipe de Karim Benzema, virtuellement éliminée jusqu'à la 79e minute du match retour au stade Bernabeu. Il avait fallu un but de Rodrygo pour arracher une prolongation, puis une réalisation de l'inévitable Benzema pour continuer sur la voie de leur 14e titre en Ligue des champions.
Depuis la saison dernière, l'équipe londonienne a fortement changé, dopée par les recrues (Mudryk, Enzo Fernandez...) et les dépenses sans compter impulsées par le nouveau propriétaire américain. Mais la valse des entraîneurs y a pris d'étonnantes proportions : Tuchel, qui avait démarré la saison, a été remplacé dès le mois de septembre par Graham Potter, lequel a pris la porte au début du mois pour insuffisance de résultats. L'intérim a été confié Frank Lampard. Mais le retour de l'ancien joueur et ex-coach des Blues n'a pour l'instant pas eu l'impact espéré avec une défaite et une prestation très pauvre ce week-end sur la pelouse de Wolverhampton (1-0) lors de la 30e journée de Premier League.
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Les Italiens au rendez-vous
Outre ces deux chocs, les deux dernières affiches des quarts de finale sont certes moins clinquantes mais tout de même historiques avec Benfica-Inter Milan et AC Milan-Naples. Trois clubs italiens, une première depuis 2006 - et une équipe portugaise pour une place en finale, c'est très rare ces dernières saisons. Pour l'Italie, il faut remonter à 2017 et la Juventus Turin pour retrouver un finaliste. Quant aux écuries lusitaniennes, elles rêvent de finale depuis le titre du FC Porto en 2004.
Le Napoli, qualifié pour le premier quart de son histoire et leader tranquille de son championnat, devra maîtriser le champion national en titre milanais. Et ce ne sera pas chose facile, tant l'équipe d'Olivier Giroud a surclassé Naples la semaine dernière en Serie A, privé de Victor Osimhen, meilleur buteur. Mercredi, les Rossoneri seront d'autant plus survoltés qu'un derby milanais pourrait les attendre en demi-finale, si l'Inter de Romelu Lukaku vient à bout des Lisboètes de Benfica (sorti en tête de son groupe devant le PSG).
Mais l'Inter, tombeur de Porto en huitièmes de Ligue des champions (1-0, 0-0), se présente à l'Estadio da Luz dans une phase assez inquiétante. Les Italiens n'ont plus connu le goût de la victoire depuis le 5 mars et un succès face à Lecce en Serie A (2-0).