Brassard aux couleurs du drapeau LGBT (Lesbien, Gay, Bisexuel, Transsexuel) et vidéo de sensibilisation : à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie vendredi, le monde du football annonce le lancement d'un plan d'actions, rapporte Le Parisien lundi.
Après les lacets, des brassards multicolores
La journée de vendredi sera dédiée à la lutte contre l'homophobie dans le football. Après le port de lacets multicolores sur le terrain en 2014 et 2016, la Ligue de Football professionnel (LFP) annonce de nouvelles actions lundi. Ainsi, les capitaines des équipes de Ligue 1 et de Ligue 2 qui joueront ce jour-là, les délégués de matches, les entraîneurs et les arbitres porteront des brassards arc-en-ciel. Un clip de sensibilisation sera également diffusé sur les écrans des stades et les réseaux sociaux, détaille Le Parisien.
>> À LIRE AUSSI -Le baiser de deux supporters de foot affole la Colombie
Des actions de sensibilisation pour joueurs et supporters
Au-delà de cette journée de mobilisation, les associations Foot ensemble, PanamBoyz & Girlz United, SOS homophobie et la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) ont travaillé avec la présidente de la LFP Nathalie Boy de la Tour pour élaborer un plan de lutte contre l'homophobie.
Des livrets pédagogiques élaborés par Foot ensemble seront distribués dans les centres de formation de jeunes joueurs. L'univers des supporters va lui aussi faire l'objet d'actions de sensibilisation. En mars dernier, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, avait exprimé son indignation après les chants homophobes qui avaient retenti lors d'un match PSG-OM. Dès la saison 2019-2020, les référents supporters de chaque club seront formés à la lutte contre l'homophobie.
Enfin, la LFP va mettre en place une procédure de signalement des actes homophobes dans les stades. Le conseil de discipline pourra alors être saisi. Le président des PanamBoyZ & Girls United précise au Parisien qu'un dépôt de plainte sera possible : "Il s'agit de la même procédure que pour les actes racistes." "Il faudra certes du temps. Mais avec ce plan d’action, on a enclenché une nouvelle dynamique", se félicite-t-il.