"L'écart sur le papier ne doit pas se voir sur le terrain", a prévenu vendredi le capitaine de l'Olympique de Marseille, Dimitri Payet, qui n'a jamais gagné un Clasico contre le PSG. Il reste même sur un terrible 5-1 au Vélodrome la saison dernière. "Moi je ne l'ai pas vécu comme un traumatisme, on était conscient de la claque prise, mais s'en est suivi six mois sans défaites", a-t-il ajouté. Plus précisément, l'OM avait encore perdu trois jours plus tard contre Monaco (4-3 a.p.) en Coupe de France, avant de rester invaincu six mois.
Le 5-1, présent dans toutes les têtes. "La peur n'éloigne pas le danger", a abondé Rudi Garcia, qui ne pense pas de toutes façons que le 5-1 puisse inhiber ses joueurs. "C'est vieux, non ? a ajouté l'entraîneur marseillais. La meilleure réponse on l'avait apportée sur le terrain, ça ne me paraît pas judicieux de penser à ça". "On s'en est déjà servi de ce match puisqu'on n'a pas perdu six mois derrière, malgré ceux qui prédisaient qu'on s'effondrerait", a insisté le technicien.
"Si on fait nul, c'est un très bon résultat". Pour Rudi Garcia, "c'est sûr qu'ils sont plus forts que nous, mais ce n'est pas toujours le plus fort qui gagne. Le foot est le seul sport où tu peux être dominé de la tête et des épaules et gagner le match. C'est le seul sport comme ça, vu la valeur du but, c'est possible". "On joue pour gagner, a-t-il conclu, mais il y a trois résultats possibles: si on fait nul, c'est un très bon résultat, si on perd on essaiera que ce soit dignement, et si on gagne ce sera un exploit."