Pour les sportifs, c'est toujours une haute responsabilité, un grand honneur. Porter le drapeau de la délégation de son pays, marcher en tête, devant des dizaines d'athlètes… En entrant vendredi dans le stade olympique de Pyeongchang, étendard tricolore en main, Martin Fourcade va asseoir un peu plus sa légende.
"J'ai pris ce rôle de porte-drapeau comme un atout". Pourtant, le biathlète français vit l'événement sereinement. "J'ai appréhendé le rôle et la fonction dans les mois qui ont précédé. Aujourd'hui, ça se passe bien. J'essaie d'aborder ça avec le plus de simplicité possible", confie-t-il jeudi matin au micro d'Europe 1.
Faisant fi des tensions, le champion olympique à Sotchi veut se servir de son rôle pour briller lors des épreuves. "Comme tout le monde, je peux être sujet au stress. Mais à l'inverse, j'ai pris ce rôle de porte-drapeau comme un atout. Il y a quatre ans, j'étais un peu tendu en abordant les Jeux, j'avais eu du mal à m'exprimer sur la première course à cause de cette tension. Là, aujourd'hui, ma première course, c'est cette entrée dans le stade", avance-t-il, estimant qu'il sera ainsi "beaucoup plus libéré" pour ses épreuves sportives, qui démarrent dès dimanche.
La cérémonie d'ouverture aura lieu le vendredi 9 février 2018 à 20h, heure locale, soit à midi, heure de Paris.