Il y a près de deux ans, la Berrichonne de Châteauroux a fait sa révolution. Les 25 actionnaires d’alors ont cédé leur place à un richissime prince saoudien dont la fortune est estimé à plus de 200 millions d’euros. Il s’agit ni plus ni moins que l’un des petits-fils du fondateur de l’Arabie Saoudite, Abdellah Bin Mossad. L'héritier s’est enrichi en créant une entreprise de fabrication de papier est un fan de football. En effet, il détient plusieurs clubs, géré depuis Genève, dont Châteauroux.
Un club "avec du potentiel et bien géré"
"On s'est mis d'accord avec United World, qui est un groupe saoudien qui détient cinq clubs dans le monde dont trois en Europe : Sheffield United qui évolue en Angleterre en deuxième division, un club belge en tête de deuxième division, et Châteauroux", détaille le président non-exécutif du club calsteroussain, Michel Denisot. "Ce qui intéresse ce groupe, ce sont des clubs avec potentiel et bien gérés, ce qui était notre cas", complète-t-il.
Mais ce prince saoudien investit au compte-goutte. Rien à voir avec le PSG, propriété d’un État, le Qatar, ou de Troyes détenu comme Manchester City via un fond émirati. Châteauroux, 14e de troisième division est encore très loin de l’objectif affiché par Abdellah Bin Mossad : retrouver l'élite du football français dans deux ans.
En attendant, Michel Denisot, qui a également présidé le PSG sera de toute façon derrière les rouge et bleu pour les 32e de finales de la Coupe de France. Une évidence, puisque c'est la couleur portée par les deux clubs.