À 22 ans seulement, Léon Marchand a déjà remporté cinq titres mondiaux et rêve désormais de l’or aux Jeux olympiques 2024. Bouclettes blondes, sourire aux lèvres, le Toulousain garde un visage d’adolescent, mais dans l’eau, il se transforme. Il y a un an au Japon, il a même battu le dernier record du monde du grand Michael Phelps, qui détient pourtant 23 titres olympiques.
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"C'est un don. Il y a une part de génétique, mais ça ne suffit pas pour être un grand champion", relate Vincent Gardeau, le président des dauphins de Toulouse, le club du prodige. Il poursuit : "Il a également des valeurs familiales, du tempérament, l'envie de se bagarrer. On retrouve le caractère du papa qui est un grand champion. Il a été vice-champion d'Europe, vice-champion du monde."
"Abordable, souriant, sympa"
Sa mère, nageuse elle aussi, a également participé aux Jeux. Élève de Bob Bowman, l’ancien mentor de Phelps, aux États-Unis, Léon Marchand revient s’entrainer à Toulouse six mois par an et malgré ses succès, il ne change pas. Vincent Gardeau décrit un jeune homme "abordable, souriant, sympa". Lors de l'entraînement, alors que des invités et des adhérents étaient présents, "il était presque gêné de voir autant de monde dans les gradins", se souvient le président de son club.
Vainqueur du 400 mètres 4 nages lundi, sa spécialité, Léon Marchand s’attaque mercredi à son plus grand défi en vue des Jeux olympiques : le doublé 200 mètres brasse, 200 mètres papillon. Deux courses à moins d’une heure d’intervalle.