"Thank You, San Antonio". Le basketteur français Tony Parker, qui a rejoint cet été les Charlotte Hornets après 17 saisons et quatre titres NBA avec les Spurs, a fait ses adieux à la franchise texane dans une lettre publiée lundi sur "The Players' Tribune".
Remerciements appuyés. À travers cette longue tribune empreinte de nostalgie, "TP", 36 ans, tient d'abord à remercier les Spurs, qui lui ont offert, pendant 17 ans, "le meilleur job de la planète". "Merci aux supporters, partout, pour avoir toujours répondu présent, toujours fait du bruit et avoir toujours, toujours été derrière moi", écrit le quadruple champion NBA (2003, 2005, 2007 et 2014). "Et merci à la ville de San Antonio pour être la seule que je peux désormais considérer comme la maison."
Retour sur son début de carrière. Le meneur de l'équipe de France revient notamment sur son essai "désastreux" chez les Spurs avant la draft (marché annuel de recrutement des nouveaux joueurs NBA) 2001 : "J'ai été complètement nul. J'ai pensé, quand ça s'est terminé, que mes rêves de NBA s'étaient envolés." L'entraîneur de la franchise texane Gregg Popovich, réputé pour son intransigeance, lui a cependant donné "une deuxième chance". Le reste appartient à l'histoire. Finalement drafté en 28e position cette année-là, le jeune Français a rapidement trouvé sa place, à 19 ans, dans une équipe "construite pour gagner".
Hommage à Tim Duncan. "Les anciens m'ont tout de suite pris sous leur aile", raconte-t-il avant de revenir longuement sur l'importance dans le collectif de son ancien coéquipier Tim Duncan, pilier de la "Culture Spurs". "A-t-il été le plus grand joueur de tous les temps ? Je ne sais pas et je laisse les experts en discuter - mais je peux dire que c'est le plus grand joueur avec lequel j'ai évolué", salue Parker.
Moins utilisé la saison dernière, "TP", six fois All-Star, s'est engagé en juillet pour deux saisons avec les Charlotte Hornets, où il a notamment rejoint son compatriote Nicolas Batum.