La belle histoire va-t-elle continuer pour Gaël Monfils à l’Open d’Australie ? Le Français jouera en fin de matinée, heure française, son quart de finale face à l’Italien Matteo Berrettini. Depuis le début de la quinzaine, Monfils resplendit, très loin du joueur éliminé dès le premier tour et en plein désarroi l’an passé. Parmi les explications, un changement d’équipementier et de raquette qui fait beaucoup parler dans le monde du tennis.
Un mariage étonnant
Il s’agit d’un mariage étonnant entre l’une des stars du circuit et une marque grand public. D’habitude, dans le tennis, les joueurs se tournent vers des produits haut de gamme. L’été dernier, Monfils, alors en pleine remise en question, a fait un test à l’aveugle pour choisir sa nouvelle raquette.
Résultat : Gaël Monfils choisit celle d'Artengo, une filiale de Decathlon, parmi six modèles présents. Pas grand monde n'y croyait à part une personne, le directeur de la marque, Cyril Perrin. "C'est Gaël qui a dû être le plus surpris", raconte-t-il. "On est une jeune marque, c'était la première fois qu'on faisait ça. C'est une belle histoire et on est très fier de son parcours en Australie."
Un modèle de raquette trois fois moins cher
Avec sa nouvelle baguette magique, Monfils l’enchanteur retrouve en effet son meilleur niveau. Polo, short, chaussettes, tout est paré du nouveau logo, enfin presque, seules les chaussures manquent encore à l’appel pour une raison très simple : "Gaël chausse du 49 et notre gamme s'arrête au 48 !", poursuit le directeur d'Artengo. "On est en train de développer un modèle spécial pour qu'il se sente bien sur le court."
La raquette de Gaël Monfils coûte environ 100 euros, soit deux à trois fois moins cher qu'un modèle classique de haut niveau. La marque française espère donc battre des records de vente avant le tournoi de Roland-Garros prévu en mai prochain.