Gaël Monfils, c'est l'histoire d'un joueur talentueux et déroutant. C'est aussi l'histoire d'un clin d'œil. L'an dernier, c'est à Melbourne que tout a failli s'arrêter. Douze mois plus tard, Melbourne est l'acte de naissance du nouveau Monfils. Il avait ému le monde du tennis l'an passé à Melbourne. Éliminé dès le premier tour par un inconnu, il avait fondu en larmes en conférence de presse. "Je vais te donner la phrase simple de ma mère. Elle va me dire qu'il faut continuer à s'entraîner et ça viendra...". Nombreux étaient ceux qui ont anticipé la retraite sportive de l'ex numéro 6 mondial, mais le Parisien a tenu bon malgré des contre-performances parfois décourageantes.
Il s'est entraîné, encore et encore
Il a continué de s'entraîner, écoutant les conseils de sa maman. Il a changé d'entraîneur, de raquette aussi. Il s'est marié (avec la joueuse ukrainienne Elina Svitolina), partageant son bonheur sur les réseaux sociaux. Gaël est redevenu Monfils. Aucun set perdu depuis le début de la quinzaine australienne et un appétit d'ogre avant d'affronter le redoutable Berrettini, finaliste à Wimbledon l'an passé. "Un des meilleurs serveurs du circuit. Beaucoup de points gagnants. Un énorme coup droit. Quelqu'un qui te bouscule vraiment", a-t-il déclaré concernant son adversaire.. Ce sera le dixième quart de finale de Gaël Monfils dans un tournoi majeur, comme Noah dernier Français vainqueur en Grand Chelem (1983 à Roland-Garros). Comme Tsonga, dernier finaliste il y a déjà 14 ans.