Publicité
Publicité

Paris 2024 : malgré le risque terroriste, Oudéa-Castera n'envisage pas de délocaliser la cérémonie d'ouverture

Europe 1 avec AFP / Crédits : Ludovic MARIN / AFP - Mis à jour le . 1 min
Oudéa-Castera
Paris 2024 : malgré le risque terroriste, Oudéa-Castera n'envisage pas de délocaliser la cérémonie d'ouverture © Ludovic MARIN / AFP

Malgré l'attaque terroriste qui a eu lieu samedi à quelques centaines de mètres de la tour Eiffel, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera a assuré que la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 aura bien lieu sur la Seine. La délocaliser, n'est pas "une hypothèse". 

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a assuré lundi matin que délocaliser la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, prévue sur la Seine à Paris l'été prochain, n'était pas "une hypothèse" actuellement envisagée, en dépit du risque terroriste. "On n'a pas de plan B, on a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans Bis", a-t-elle affirmé au micro de France Inter.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

"Un certain nombre de variables d'ajustements"

Deux jours après l'attaque survenue sur le pont Bir-Hakeim de Paris, où un terroriste fiché pour radicalisation islamiste et connu pour des troubles psychiatriques a tué un touriste allemand à coups de couteau et blessé au marteau deux autres personnes, la ministre des Sports a rappelé que la "menace terroriste et notamment la menace islamiste existe".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Cependant, "elle n'est pas nouvelle et elle n'est ni spécifique à la France, ni spécifique aux Jeux", a souligné la ministre, qui assure mettre "tout en ordre pour la réduire au maximum avec un état de vigilance absolu". La cérémonie d'ouverture des JO doit se dérouler fin juillet sur la Seine, entre le pont d'Austerlitz et le pont d’Iéna. La ministre a indiqué qu'il n'y avait pas de "plan B". "Il y a un certain nombre de variables d'ajustements", a-t-elle toutefois précisé.

Elle a cité en particulier la jauge de spectateurs lors de cette cérémonie, qui sera fixée au printemps, et que l'on peut "moduler". Ces ajustements concerneront également "le nombre de festivités qui seront autorisées autour de la zone et dans Paris" et "la gestion des périmètres de sécurité". À la question de savoir si la délocalisation de la cérémonie faisait partie des "plans bis", la ministre a déclaré : "ce n'est pas l'hypothèse sur laquelle on travaille".