L'enfer du Nord. Ce dimanche, au lendemain de la victoire de la Belge Lotte Kopecky, c'est au tour des hommes de se lancer sur les mythiques pavés du Paris-Roubaix, l'une des courses cyclistes les plus difficiles de l'année. Et, durant tout le week-end, ce sont des centaines de fans et coureurs amateurs qui sont venus tester cette fameuse route. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue au mythique carrefour de l'arbre à Camphin-en-Pévèle dans le Nord.
"Beaucoup de respect"
Des passionnés ce cyclisme espagnols, italiens, anglais sur le bord des pavés... Tous sont venus pour encourager les coureurs amateurs et professionnels. Drapeau de la Belgique sur le dos, Simon vient chaque année assister au Paris-Roubaix. "C'est un des meilleurs week-ends de l'année. C'est l'ambiance, mais si on s'y connait un minimum en cycliste, c'est un monument. Quand on roule un minimum à vélo, on sait que rouler sur des pavés, c'est compliqué. Ils font énormément de kilomètres. C'est beaucoup de respect pour les coureurs qui vont passer devant nous", se réjouit-il.
>> LIRE AUSSI - Paris-Roubaix : «Pour moi il y aura plus de chutes», la chicane installée sur le parcours ne fait pas l'unanimité
Car les visages se transforment, ajoute-t-il. Les traits sont tirés et les bras tremblent. Damien, qui participe pour la première fois à la reine des classiques, souffre sur son vélo. "Un rêve de gamin. Bizarrement, ce n'est pas les jambes qui sont fatiguées, ce sont les bras, les secousses, le dos, les mains, les poignets. C'est eux qui prennent, pas les jambes", admet-il. Et tous ces fans de cyclisme attendent avec impatience les coureurs cet après-midi. Ils observeront également avec attention le passage de la fameuse chicane, installée à l'entrée de la Trouée d'Arenberg pour ralentir le peloton.