Il commence à y penser sérieusement. Le journaliste et ancien président du PSG Michel Denisot se prononcera lundi sur ses intentions en vue de la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), a-t-il dit dans L'Equipe de vendredi. "J'ai été contacté par plusieurs personnes. On m'a demandé si j'étais intéressé par le poste de président de la Ligue. J'ai réclamé quelques jours de réflexion. Je dirai lundi si on peut aller plus loin dans la conversation. Il s'agit d'une question d'organisation de vie personnelle", a avancé l'actuel représentant de la Fédération (FFF) au sein du conseil d'administration de la LFP, par ailleurs directeur de la rédaction du mensuel Vanity Fair.
Bras de fer entre petits et gros clubs. Jean-Pierre Denis, qui avait assuré la présidence de la LFP par intérim après le départ de Frédéric Thiriez en avril, était pressenti pour être élu président. Mais il n'en a plus envie selon L'Equipe, le poste ayant été vidé de sa substance par une réforme qui a octroyé au n°2, le directeur général exécutif de l'instance, Didier Quillot, l'essentiel des pouvoirs. La Ligue est actuellement divisée entre les "gros" et les "petits" clubs, ces derniers remettant en question la répartition des droits TV. Cette brouille a empêché le 5 octobre l'élection du nouveau président faute de quorum.
Le soutien de Le Graët. Le président de la Fédération, Noël Le Graët, a apporté un soutien implicite à Michel Denisot, toujours dans L'Equipe : "Il est un homme reconnu dans le milieu du football. Il a été président d'un grand club de L1 (le PSG de 1991 à 1998) et d'un autre qui a évolué en L2 et en National (Châteauroux, 1989-1991 et 2002-2008). Il connaît tous les aspects d'un rôle de dirigeant". "Son comportement a toujours été irréprochable et son image est très forte", a ajouté Noël Le Graët. "Maintenant, c'est à lui de se décider (...) Il a toutes les capacités pour le poste", a-t-il estimé. La nouvelle élection doit avoir lieu le 11 novembre.