C’est une défaite qui restera à jamais gravée dans les mémoires des amateurs de football et des fans parisiens. Le Paris Saint-Germain a subi une défaite historique mercredi soir sur la pelouse du Camp Nou contre le FC Barcelone (6-1), et ce malgré un net succès à l’aller (4-0). Les Parisiens, désabusés à la fin de la rencontre, ont encore trois mois de compétition à jouer et trois titres à conserver sur la scène nationale. Se relèveront-ils ?
Gagner un 5e titre d’affilée, une obligation. Implacable en Ligue 1, Paris vacille cette saison. Troisièmes à égalité de points avec Nice et à trois points du leader Monaco, les Parisiens vont absolument devoir se remobiliser pour aller chercher un cinquième titre consécutif. Ce n’est pas un objectif, c’est une obligation. La perte du titre serait une catastrophe industrielle, à la hauteur de la défaite de mercredi soir contre le FC Barcelone.
La Coupe de la Ligue, le coup de grâce ? Avant de penser au championnat, Paris devra passera un autre test décisif, le 1er avril prochain au Parc OL, face à Monaco en finale de la Coupe de la Ligue. Ce match peut être un autre tournant dans la saison des Parisiens. Monaco et son attaque flamboyante est en lice cette saison pour reprendre le leadership du football français. Décomplexés face à Paris (victoire en championnat 3-1 à l’aller, et nul au retour 1-1), les joueurs de Leonardo Jardim ont une occasion en or de faire douter les Parisiens dans le sprint final.
La Coupe de France, historique malgré tout. Encore en lice en Coupe de France (le PSG se déplace chez la terrifiante équipe d’Avranches, ndlr), Paris peut, en cas de victoire finale, dépasser son rival de toujours l’Olympique de Marseille (10 victoire chacun). Reste que l’impact psychologique de la défaite à Barcelone est encore difficilement quantifiable.
Quid d’Emery… et Al-Khelaïfi ? La saison passée, après l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions contre Manchester City, une tête était tombée à Paris, celle de l’entraîneur de l’époque, Laurent Blanc. Cet échec avait été très mal vécu à Doha, et le prince héritier Al-Thani, propriétaire du PSG depuis 2011 par le biais de Qatar Sports Investments (QSI), avait expressément demandé à Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, le licenciement de l'entraîneur.
Qu’en sera-t-il d’Unaï Emery, porté aux nues après le huitième de finale aller, descendu en flèche après le retour ? La question de la direction va également se poser. Sont-ils en capacité de se relever et d’insuffler un nouvel élan après cette claque mémorable ? Le président Al-Khelaïfi, lui-même tancé l’an passé après l’élimination à Manchester City, pourrait également subir les foudres de Doha. Les prochaines semaines s’annoncent mouvementées à Paris…