La commission de discipline de la Ligue française de football professionnel (LFP) se prononcera le 30 septembre sur l'instruction ouverte après que Neymar a accusé le joueur de Marseille Alvaro de lui avoir lancé des injures racistes lors de la victoire de l'OM face au Paris SG, le 13 septembre décembre. L'attaquant du Paris SG Angel di Maria a de son côté écopé mercredi d'une suspension de quatre matches pour avoir craché en direction du même joueur marseillais, lors de ce "Clasico" houleux du championnat de France.
La vedette argentine du PSG, qui n'a pas été sanctionnée lors de la rencontre, a été rattrapée par les images de télévision, qui l'ont montrée en train de cracher vers Alvaro, sans toutefois l'atteindre. Il risquait jusqu'à six matches de suspension pour ce geste. Sa sanction prenant effet le 29 septembre, Di Maria peut jouer dimanche à Reims en Championnat. Il ne pourra revenir en Ligue 1 que lors du week-end du 8 novembre, pour la réception de Rennes.
Neymar accusé par l'OM de propos racistes contre le Japonais Sakai
Autre dossier épineux qui a contribué à l'atmosphère délétère qui a entouré le "Clasico", les accusations de racisme visant Neymar vont être jugées le 30 décembre. La superstar brésilienne affirme qu'Alvaro Gonzalez l'a traité de "singe" ("mono" en espagnol). Ses accusations ont conduit la commission de discipline à ouvrir une instruction le 16 septembre. L'enquête doit aussi éclaircir d'autres points, comme des propos homophobes qu'aurait tenus Neymar envers Alvaro, soulignés par la presse espagnole, ou ceux, racistes, qu'aurait proférés le même Brésilien envers le Japonais Hiroki Sakai. Une source proche de l'OM a expliqué à l'AFP que le club disposait d'éléments incriminant le Parisien.
Le règlement disciplinaire de la FFF prévoit jusqu'à dix matches de suspension pour un "comportement raciste ou discriminatoire". L'électrique rencontre a déjà donné lieu à une première salve de sanctions, suite au début de bagarre dans les arrêts de jeu qui a provoqué cinq cartons rouges. Les Parisiens Layvin Kurzawa (6 matches), Neymar (2 matches ferme plus un avec sursis) et Leandro Paredes (2 matches ferme plus un avec sursis) ainsi que les Marseillais Jordan Amavi (3 matches) et Dario Benedetto (1 match) ont aussi écopé de suspensions selon leur implication dans les échauffourées.