Exclu dans les derniers instants du match entre la Juventus Turin et le Real Madrid (3-1 pour le Real), Gianluigi Buffon s'en est durement pris à l'arbitre après le match, l'accusant d'avoir "un sac poubelle à la place du cœur".
"Pas de courage"... "Cet arbitre n'a pas de cœur. Il a un sac poubelle à la place du cœur. Si tu n'as pas de personnalité et de courage, tu vas en tribunes regarder le match avec ta femme et un Sprite", a déclaré le gardien italien sur la chaîne italienne Mediaset Premium.
... et "pas digne d'être sur le terrain". Egalement interrogé sur BeIn Sports, Buffon, qui a déclaré qu'il avait "très probablement" disputé son dernier match de Ligue des champions à Madrid, a utilisé le même genre d'images pour qualifier la prestation du sifflet anglais Michael Oliver. "Il faut une certaine sensibilité pour comprendre l'importance de certains moments sur le terrain. Si on n'a pas cette sensibilité, on n'est pas digne d'être sur le terrain. A ce moment-là, il faut être en tribune avec ses parents, un paquet de chips et un coca. On ne peut pas faire des choses comme ça".
Alors que la Juve menait 3-0 dans le temps additionnel et se dirigeait donc vers la prolongation et une possible nouvelle "remontada" spectaculaire, l'arbitre a sifflé un penalty en faveur du Real pour un contact entre Benatia et Vasquez. Buffon a été exclu pour protestation et Ronaldo a transformé le penalty, qualifiant ainsi le Real pour les demi-finales. "L'arbitre a sifflé une faute qu'il est le seul a avoir vu", a jugé Buffon sur BeIn Sports.
Agnelli demande l'assistance-vidéo. Son président Andrea Agnelli a de son côté réclamé l'introduction de l'assistance-vidéo à l'arbitrage (VAR) en Ligue des champions. "Plusieurs pays ont mis la VAR en oeuvre. Le processus d'accélération doit arriver en Europe. Les arbitres de surface ne servent pas, il faut les enlever et les remplacer par la VAR", a-t-il dit à la télévision italienne. "L'arbitre n'a pas su gérer la situation. Sur le penalty il s'est trompé et sur l'expulsion, il a été excessif", a jugé le président de la Juventus, qui s'en est également pris à Pierluigi Collina, responsable des arbitres à l'UEFA. "La vanité du 'désignateur' finit par nuire indirectement aux équipes italiennes. Ces désignations finissent par être faites pour prouver son impartialité", a-t-il déclaré.