Les moteurs vrombissent enfin, mais devant des tribunes vides. Après le faux départ de Melbourne, en mars, avec un grand prix annulé au dernier moment en raison du coronavirus, la Formule 1 reprend ses droits ce week-end, avec le début de la saison en Autriche. À 15h10, la Mercedes du Finlandais Valeri Bottas s’élancera en pole position juste devant son illustre coéquipier Lewis Hamilton. Ce dernier part favori pour décrocher un nouveau titre mondial, mais Charles Leclerc pourrait jouer les troubles fêtes.
"La motivation d'aller chercher les 7 titres de Schumacher"
Lorsqu’ils sortent de leur bolide, les pilotes troquent le casque pour le masque. La F1 applique des consignes sanitaires strictes pour lancer sa saison. Seuls les huit premiers grands prix sont pour l’instant connus. Tous sont en Europe, avec pour commencer une double ration en Autriche, ce week-end et le suivant.
Sur le circuit de Spielberg, la Mercedes de Lewis Hamilton a abandonné sa couleur argent pour le noir, en soutien à la lutte contre le racisme. Le britannique espère égaler le record de titres mondiaux, pour l'instant détenu par Michael Schumacher. "Il a une motivation incroyable parce que c'est difficile de gagner chaque année comme il le fait", affirme Alain Prost, ainsi roi français des pistes, aujourd'hui dans l'encadrement de l'écurie Renault. "Il a la motivation d'aller chercher les sept titres de Schumacher avec une compétition qui va être assez redoutable".
Verstappen, Leclerc, Vettel, Ocon
Pour tenter de déjouer les plans de Lewis Hamilton, le Hollandais Max Verstapen, sur sa Redbull à moteur Honda, est capable de coups d’éclats. Il y a également Ferrari avec le jeune Monégasque Charles Leclerc, promu pilote numéro 1 aux dépends de Sébastien Vettel. L’allemand, poussé vers la sortie, espère, lui, toujours décrocher une cinquième couronne comme Fangio. Quant à l’écurie française Renault, elle vise la quatrième place constructeur, et sa recrue, le Normand Esteban Ocon, espère monter sur des podiums.