"Évidemment que je pensais à la finale", a avoué Richard Gasquet, jeudi sur Europe 1. Qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros pour la première fois de sa carrière et dernier Français en lice du tournoi de la porte d'Auteuil, le joueur a été éliminé par Andy Murray en quatre sets (5-7, 7-6, 6-0, 6-2), mercredi. "Ça reste un bon résultat", estime Gasquet, satisfait d'avoir atteint ce stade de la compétition dans un "grand tournoi". Mais face à Murray, "la marche était trop haute" pour le n°12 mondial.
"Un super Roland-Garros". "J'étais à deux doigts de mener deux sets à zéro", regrette cependant "Richie". Mené 5-2 dans le premier set, le Français est parvenu à inverser la tendance pour s'imposer 7-5. Après un scénario semblable dans la deuxième manche, il n'a pas su aller chercher le service de l’Écossais, avant de s'incliner au jeu décisif. "Murray a très bien joué par la suite", raconte Gasquet. "Même si c'était un super Roland-Garros pour moi, il y a toujours un peu de déception".
"Il était plus fort". "Ce n'est pas mentalement que j'ai perdu ce match", souligne le Français. "Il était plus fort, c'est tout. C'était Murray en face, qui est un grand joueur, qui est numéro deux mondial", poursuit-il. A l'issue du match, son adversaire a affirmé qu'il pensait Richard Gasquet capable de remporter un tournoi du Grand Chelem. "J'étais en demi à Wimbledon, en quarts à l'US Open et ici, je serais bête de ne pas y croire", répond le Français, à quelques jours de ses trente ans.
Au micro d'Europe 1, Richard Gasquet a également estimé qu'il était "urgent" d'installer un toit à Roland-Garros et qu'une "union sacrée" devait être respectée autour de l'Equipe de France de football.