Novak Djokovic a-t-il été favorisé par l'arbitrage lors de sa demi-finale à Roland-Garros contre l'Espagnol Carlos Alcaraz ? Au début du troisième set, le Serbe s'est vu offrir un jeu de service alors que celui-ci n'était pas terminé. Après un point disputé, le numéro 1 s'est bloqué la jambe et a été contraint de faire appel au médecin sur le court. Une demande possible mais non sans conséquence...
QUE SE PASSE-T-IL ?
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) June 9, 2023
Carlos Alcaraz arrête le jeu et demande un temps mort médical. #RolandGarrospic.twitter.com/JbEXqWKL20
Victime de crampes
Victime de crampes, Carlos Alcaraz n'a pas pu attendre la fin du jeu pour demander une aide médicale. Le règlement es pourtant clair, en cas de joker médical demandé avant la fin d'un jeu, le joueur perd l'ensemble du jeu. Une règle qu'a tenu à rappeler l'arbitre alors que les sifflets commençaient à tomber des tribunes du court Central : "Comme le traitement médical ne peut intervenir qu’au changement de côté, monsieur Alcaraz concède tous les points et le jeu."
Être victime de crampes est considéré comme une blessure d'usure physique et non musculaire. Si le deuxième cas de figure avait été retenu, le numéro 1 mondial n'aurait pas perdu son jeu de service et le match aurait repris au point arrêté. Ce fait de jeu a permis à Novak Djokovic de breaker son adversaire et de mener 2-0. Un ascendant sur le plan psychologique que le Serbe a parfaitement maîtrisé puisqu'il a ensuite remporté la manche 6-1 puis la suivante également 6-1. Le numéro 3 mondial s'offre ainsi une septième finale porte d'Auteuil et tentera d'aller chercher son 23e Grand Chelem, un record dans l'histoire du tennis.