Prévu mardi, son quart de finale a été décalé, comme beaucoup d'autres, à cause de la pluie. Richard Gasquet, dernier Français en lice à Roland-Garros, a été éliminé du tournoi par Andy Murray en quatre sets (5-7, 7-6, 6-0, 6-2), mercredi. Mais "ce n'est pas pour ça (à cause de la pluie, ndlr) que j'ai perdu", a-t-il assuré sur Europe 1, jeudi, tout en appelant à la construction d'un toit pour assurer le déroulé du tournoi de la porte d'Auteuil.
"Pas au niveau" des autres Grand Chelem. Richard Gasquet juge en effet "urgent" l'installation d'un toit pour protéger les courts de Roland-Garros. "Ils ne sont pas du tout au niveau d'un tournoi du Grand Chelem", juge-t-il. "Les Grand Chelem, c'est le haut de l'affiche. Que ce soit à Melbourne, à Wimbledon, c'est fabuleux. Un toit mettrait Roland-Garros à ce niveau-là", a-t-il encore assuré alors que le toit est attendu sur le central à l'horizon 2020.
Entre les gouttes. Alors que de nombreux matches de l'édition 2016 du tournoi ont été décalés ou interrompus à cause des intempéries, le Français s'estime chanceux : "Je n'ai pas été programmé avec la pluie, je n'ai pas eu beaucoup d'arrêts non plus." S'il juge les conditions de son match contre Murray "lourdes", le joueur avoue que "ça n'a pas changé grand-chose".
Au micro d'Europe 1, Richard Gasquet a également estimé que "la marche était trop haute" face à Andy Murray et qu'une "union sacrée" devait être respectée autour de l'équipe de France de football.