Aux cérémonies de remise de prix, aux défiles de haute couture, ces femmes plus belles les unes que les autres ne laissent pas indifférents. Elles, ce sont les "Wags", l’acronyme désignant les épouses et compagnes des footballeurs. L’une d’entre elles, Manuela, a décidé de livrer les dessous, souvent très chauds, de ce quotidien hors du commun. "J’ai couché avec un pourcentage honnête du vestiaire de Liverpool, d’Arsenal, du PSG, du Milan AC et de la Roma. Je suis mieux implantée que les fonds de pensions américains ", raconte-t-elle sans pudeur dans l’ouvrage #SecretWag, confessions d’une femme de footballeurs, sorti jeudi 7 mai (éditions Hugo Sport). Dans cet ouvrage (très) cru, elle témoigne d’une vie partagée entre les grands hôtels, les habits de grande marque et, surtout, dans les lits de footballeurs célèbres.
Dans le lit d’un "Fenomeno". Manuela est une wag de 39 ans, "petite amie de la Premier League, de la Serie A, de la Liga, de la Ligue 1." Durant une décennie, elle assure avoir fréquenté les plus célèbres footballeurs de la planète. Mais pas question de pouvoir l’identifier : l’ouvrage, écrit anonymement à la manière du Footballeur masqué, tente de brouiller les pistes en ne citant que très peu de patronymes. L’auteur confesse seulement avoir partagé la couche d’un certain Ro, surnommé "Fenomeno". Vous aurez forcément reconnu Ronaldo, le légendaire attaquant brésilien, champion du monde et meilleur buteur du Mondial 2002.
L’argent comme moteur. Manuela ne livre pas de révélations fracassantes, mais dépeint un quotidien qu’on pourrait résumer en deux mots : argent et sexe. La "secret wag" ne cache pas son attirance pour les produits de luxe, les grands hôtels et les bons restaurants. "Quand je regarde l’heure sur ma Hublot Big Bang or rouge à 33.000, je pense à Manchester United. Quand je cherche mon gloss dans mon fourre-tout en requin orange Dolce et Gabbana à 12.000, je me souviens du Real Madrid. Quand je repense à mes vacances au Delano à Miami à 50.000, je visualise l’antre de la Juventus Turin", assume-t-elle.
La guerre des wags. Mais le nerf de la guerre, c’est le sexe. Manuela est prête à tout pour satisfaire les besoins des footballeurs et ne cache rien à ses lecteurs. Tactiques d’approches, jeux de séduction et description de ses ébats sexuels, la "secret wag" fait tomber le maillot. Mais l’intérêt (relatif) de cet ouvrage réside davantage dans la galerie de portraits dépeints par l’auteur. Au fil des pages, elle décrit l’implacable concurrence entre les femmes de footballeurs. Coraline, 25 ans et un "corps de hardeuse", Gaia, sorcière sans foi ni loi "à la réputation atroce" et Tabatha, "aveugle, sourde, muette et amnésique tant elle a été trompée" sont autant de rivales pour Manuela.
L’admiration pour les femmes de Ribéry et de Zlatan. Si la majorité des femmes de footballeurs s’attirent les foudres de notre "secret wag", deux d’entre elles obtiennent ses faveurs : Wahiba Ribéry et Helena Seger. La première, qui fréquente l’ancien international français depuis l’adolescence et la date de leur rencontre à Boulogne-sur-Mer, y est décrite comme une véritable patronne. "Wahiba, faut voir comme elle le tient, son homme. Un vrai pilier", estime Manuela. Mais l’idole de la "secret wag" vient de Suède et s’appelle Helena Seger. Le jugement de l’auteur sur la compagne de Zlatan Ibrahimovic, la méga star du PSG, est sans appel : "elle en impose grave".
Les entraîneurs aussi. Mais notre "secret wag" ne se contente pas de partager le quotidien des footballeurs. Les coaches figurent aussi à son (impressionnant) tableau de chasse. "J’en ai pécho quelques-uns aussi, et pas les plus moches. Je n’ai pas donné dans Ferguson ou Guy Roux." Pas certain que les légendaires entraîneurs de Manchester United et de l’AJ Auxerre le regrettent.