Borna Coric, 152e mondial, a remporté à la surprise générale le Masters 1000 de Cincinnati, son premier titre dans un tournoi de cette catégorie juste en-dessous des Grands Chelems, en battant 7-6 (7/0), 6-2 Stefanos Tsitsipas (7e), dimanche en finale.
Sa dernière finale remontait à 2020
Le Croate de 25 ans, également tombeur de Rafael Nadal dans l'Ohio cette semaine, effectue un retour au premier plan saisissant après une opération à l'épaule l'an dernier qui l'a fait descendre dans les profondeurs du classement.
Sa dernière finale sur le circuit remontait à 2020, perdue à Saint-Pétersbourg, et ses deux premières victoires en tournois, à plus loin encore. Il avait ouvert son compteur à Marrakech en 2017 et ajouté Halle à son palmarès l'année suivante. Celui dont le meilleur classement fut une 12e place en 2018 justement, n'avait alors pas confirmé ce nouveau statut.
Coric porté par une grande confiance
Face à Tsitsipas, d'autant plus favori de cette finale qu'il restait sur une victoire convaincante en demi-finale aux dépens du N.1 mondial, Coric a parfois joué en état de grâce, avec des coups audacieux payants, porté par une grande confiance.
Après un départ en dedans, qui a vu le Grec s'échapper 3-0, le Croate s'est vite réveillé pour débreaker pour égaliser à 4-4. Puis il s'est montré intraitable dans le jeu décisif, en se montrant aussi agressif que précis, notamment en revers.
Un revers qui lui a permis de lober, en reculant et à l'aveugle, Tsitsipas décontenancé par la réussite de son rival, mais aussi frustré de n'avoir pu lui ravir le service malgré, trois opportunités au début du second set.
29e place au classement mondial
Au contraire, c'est Coric, toujours aussi tranchant (37 coups gagnants contre 22 au final) qui est parvenu à le breaker pour s'échapper 4-2. Impuissant, Tsitsipas a rendu les armes en cédant à nouveau son service au bout de deux heures de jeu.
Coric, qui remporte dans l'Ohio le plus prestigieux des trois titres qu'il compte désormais à son palmarès, fera un bond spectaculaire à la 29e place au classement mondial. De quoi hériter d'un statut de tête de série à l'US Open (29 août-11 spetembre), avec, qui sait, un rêve encore plus fou à accomplir.