Il y a quatre ans et demi, Lucas Pouille était en demi finale de l'Open d'Australie face à Novak Djokovic. Ce lundi 22 mai, il est sur un court annexe, le n°14, pour disputer les qualifications du mythique tournoi de Roland-Garros, dont Europe 1 est la radio officielle. Le joueur originaire de Grande-Synthe a traversé un trou noir, il a disparu des radars tennistiques. Le Nordiste de 29 ans a enchaîné les pépins physiques avec blessure au coude droit, au dos, à l'épaule, aux abdos et aux côtes. Il a donc accumulé les défaites, lui qui avait battu Rafael Nadal à l'US Open en 2016.
Interview pleine d’émotion, bravo @QuentinMoynet
— Timothée THOMAS-COLLIGNON (@TimoTC2) March 25, 2023
Lucas Pouille est un mec en or, qui aurait mérité une plus belle carrière (et qui l’aurait eu sans toutes ces blessures). Bon courage pour l’objectif JO 2024 @la_pouillehttps://t.co/XzjHyWcJ0T
Tombé en dépression
Il raconte au journal L'Équipe être tombé en dépression avec des insomnies, une tendance à consommer beaucoup d'alcool. "J'ai décidé de dire stop, sinon j'aurais fini chez les fous", a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien sportif. "C'est toujours difficile de revenir", concède au micro d'Europe 1 Patrice Hagelauer, ancien entraîneur de l'équipe de France de Coupe Davis pendant une vingtaine d'année.
"Je pourrais prendre l'exemple d'Henri Leconte qui a souffert de pépins physiques et qui a dû se faire opérer de nombreuses fois. Ça lui a pris du temps avant de revenir. Pour cela, il faut un entourage qui le soutienne. S'il arrive à retrouver la joie de rejouer et que son physique le laisse tranquille, il a une chance", explique le coach. Lucas Pouille a retrouvé sa joie de vivre et le plaisir de jouer au tennis, il ambitionne de jouer aux Jeux olympiques de Paris 2024.