Tiger Woods, l'ancien numéro un du golf mondial retrouvé endormi au volant de sa voiture garée sur le bas-côté de la route en mai, avait alors cinq molécules médicamenteuses dans le sang, selon les résultats du test publié lundi. Le rapport toxicologique publié par le sherif du comté de Palm Beach, en Californie, a démontré que l'ancien golfeur vedette était alors sous l'influence de cinq médicaments.
Des anti-douleurs. Le test urinaire auquel avait dû se soumettre Tiger Woods a notamment révélé la présence d'hydrocodone, un anti-douleur à base d'opium vendu sous la marque Vicodin, mais aussi d'hydromorphone, un autre puissant anti-douleur, ou d'alprazolam, un anti-dépresseur aussi connu sous le nom de Xanax. Les deux autres molécules décelées étaient du zolpidem, un somnifère vendu sous le nom d'Ambien, et du THC, un composant chimique de la marijuana.
Des travaux d'utilité publique. Le 9 août, Woods, 41 ans, a plaidé non coupable pour conduite sous influence. Selon le New York Post, Woods plaidera coupable, le 25 octobre, pour conduite dangereuse et acceptera d'être mis à l'épreuve pendant 12 mois tout en suivant un programme de réhabilitation réservé aux délinquants de la route après une première infraction. Il devra également accomplir 50 heures de travaux d'utilité publique. Cette action lui permettra d'échapper au chef d'accusation de conduite sous influence, sanctionnée d'une peine de prison dans certains cas.
Sa saison entre parenthèse. Eloigné des parcours de golf pendant quinze mois entre 2015 et 2016 à cause de son dos, il avait tenté un retour sur le circuit professionnel fin 2016-début 2017, mais avait dû mettre fin à sa saison après seulement deux compétitions en raison de nouvelles douleurs au dos. Fin avril, Tiger Woods a été opéré du dos pour la quatrième fois depuis 2014.