Après trois jours très difficiles dans les Pyrénées, où les coureurs ont dû résister aux cols mais aussi à la météo - chaleur et pluie jeudi -, le peloton du Tour de France retrouve vendredi une topographie un peu plus "accueillante" lors de la 13e étape. Tracée entre Muret, en Haute-Garonne, et Rodez, dans l'Aveyron, sur 198,5 kilomètres, cette étape ne présente pas de difficulté majeure. Malgré tout, trois côtes, rassemblées dans le dernier tiers de course - côte de Saint-Sirgue, côte de la Pomparie, côte de la Selve -, devraient offrir un final animé, ouvert aux baroudeurs.
Une dernière ligne droite difficile. Les sprinteurs, guère gâtés par le parcours, voudront également se disputer la victoire avant une dernière semaine qui ne leur sera pas favorable. Mais il leur faudra dompter le dernier kilomètre, avec une côte finale de 570 mètres et une pente moyenne à 9,6%. Ce n'est certes pas le Mur de Huy, mais cela devrait conduire à un écrémage entre les grosses cuisses du peloton. Sur ce type de parcours, le vainqueur sortant de Milan-San Remo, John Degenkolb (Giant-Shimano) et le porteur du maillot vert, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo), ont évidemment la cote.
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