Dernière étape avant les Pyrénées. Lors de cette 11ème étape entre Albi et Toulouse (167km), le parcours en forme d'un grand "S" à travers le Tarn et la Haute-Garonne débute dans la côte de Tonnac (4,9%) dès les 30 premiers kilomètres. La deuxième petite ascension de la journée est située dans la côte de Castelnau-de-Montmirail (3,8%) à 90 km de l'arrivée. L’étape se conclut par une longue ligne droite de 2200 mètres tout près du cœur de la ville rose. La plus grande application sera de mise pour organiser une arrivée massive à deux pas du Capitole.
Un final pour les sprinteurs
"Une étape plutôt courte et sans difficultés majeures", estime le directeur de course Thierry Gouvenou. "C'est un choix délibéré afin de ménager les organismes avant le triptyque pyrénéen et le contre-la-montre individuel. Ensuite, il ne restera plus aux sprinteurs que deux opportunités, à Nîmes et sur les Champs-Elysées".
L'édition 2019 marque le grand retour du Tour dans la capitale de l'Occitanie, qui avait accueilli la course dès la première année, en 1903 (victoire d'Aucouturier). Sa dernière venue, la 26ème, datait de 2008 quand Mark Cavendish avait survolé le sprint, le deuxième de ses trente succès d'étape. Ils ne sont plus que quelques rescapés (Valverde, Nibali, Sanchez, Bonnet, Burghardt, Langeveld, Terpstra) à être encore présents dans le peloton du Tour 2019.