Voilà les Alpes ! Les favoris et les grimpeurs auront une occasion d’exprimer leurs capacités en haute montagne lors de cette 18ème étape entre Embrun et Valloire, distante de 208 km.
Lors de cette première grande étape alpestre, ils devront se hisser à trois reprises au-delà de la barre des 2 000 mètres d’altitude… une rareté sur une étape du Tour de France. En l’occurrence, le triptyque est composé des ascensions des cols de Vars, d’Izoard et du Galibier, les deux derniers étant hors-catégorie !
Le Galibier, terrain de jeu des attaquants ?
S'il paraît hautement improbable que la bagarre entre les favoris s'enclenche dès le col de Vars (9,3 km à 7,5%), dont le sommet est situé à plus de 125 km de l'arrivée, la course enchaînera par l'Izoard, grimpé par son versant le plus spectaculaire à partir de la vallée du Guil. L'ascension hors catégorie, longue de 14,1 kilomètres (à 7,3 %), passe par le site classé, grandiose et lunaire, de la Casse déserte, où une stèle rappelle les exploits de Fausto Coppi et Louison Bobet.
La descente vers Briançon précède la très longue montée vers le Lautaret, marchepied pour la dernière difficulté de la journée, le col du Galibier (hors catégorie, 23 km à 5,1%), qui offre un terrain de jeu à ceux qui souhaiteraient placer une attaque. D'autant plus qu'il n'y a que 19 km, en descente, pour ensuite rejoindre Valloire ensuite, qui n'a accueilli qu'une seule fois une arrivée d'étape : en 1972, pour une victoire de Merckx.