Un terrain de tennis clos par quatre vitres. Et au milieu, Philippe, 54 ans, fait rebondir la balle aussi bien sur le sol que sur les murs dans cette salle Forest Hill de Paris. Ce professeur de tennis a découvert le padel l'été dernier. Un sport à mi-chemin entre le tennis et le squash, importé d'Espagne, particulièrement en vogue dans l'Hexagone et auquel Philippe, l'un des 500.000 pratiquants du pays, s'adonne toutes les semaines. Une véritable addiction.
"Physiquement, c'est assez pêchu. On doit être constamment en mouvement. Je suis trempé tout le temps. Il faut savoir jouer avec les vitres et là, c'est un autre jeu, c'est un autre sport. Il y a beaucoup d'incertitudes et c'est hyper agréable. Je pense qu'au tennis, il faut un peu de temps pour s'amuser, au padel, on peut s'amuser très rapidement", assure-t-il.
"On a de plus en plus de demandes"
Ludique et conviviale, cette discipline, qui se joue à quatre, séduit les amateurs de raquettes comme les novices. "C'est un sport qui est un peu plus accessible pour les débutants. On est sur un terrain plus petit, des raquettes plus petites. D'un point de vue moteur, ça simplifie les choses", explique Alexandre, professeur de padel.
Ici, en pleine semaine, à 14h, les cinq terrains sont déjà pris. Des joueurs attendent même leur tour. "C'est vraiment exponentiel. On a de plus en plus de demandes. Il y a un réel engouement. On est parti sur un taux qui a pris 20-30% en l'espace de quatre/cinq mois", se félicite Nathalie Molmy-Ferro, directrice de la salle. Depuis septembre, le club de sport a donc ouvert deux nouvelles salles de padel à Paris.