Earvin Ngapeth, star de l'équipe de France de volley, a été arrêté lundi à Belo Horizonte, dans le sud du Brésil, accusé de harcèlement sexuel, a indiqué la police locale, mais le volleyeur évoque un "malentendu". D'après la plainte, Ngapeth, 28 ans, a fessé une femme de 29 ans dans une salle de spectacles. La femme était accompagnée de son compagnon et d'un ami. Elle a réagi en donnant un coup au bras du joueur et a appelé la police, qui a alors transféré le volleyeur et la plaignante dans un commissariat.
"Earvin Ngapeth, qui était au Brésil pour participer à une compétition internationale, s'est trouvé au cœur d'un malentendu, dans la nuit du 9 décembre, qui l'a amené à être arrêté par la police brésilienne", a indiqué son avocat Me Hugues Bouget, dans un communiqué. Il affirme avoir "confondu, lors d'une soirée en discothèque, une amie du groupe avec lequel il se trouvait avec une parfaite inconnue et a eu un geste, de fait, qu'elle a pu considérer comme inconvenant à son égard", a poursuivi l'avocat. "Comprenant rapidement sa méprise et évidemment sincèrement désolé de la situation, Earvin Ngapeth s'est immédiatement excusé auprès de cette dernière. Cela n'a malheureusement pas été suffisant dans un premier temps", a-t-il ajouté.
Il "renouvelle ses excuses"
Une audience est prévue mardi, au cours de laquelle l'avocat de Earvin Ngapeth au Brésil, Me Dino Miraglia, tentera de démontrer qu'il ne s'agissait que d'une "blague avec une amie, sans strictement aucune intention de la part du joueur de réaliser un geste inapproprié vis-à-vis de la plaignante", et que "aucun délit à caractère sexuel n'est fondé". Il "renouvelle ses excuses" vis-à-vis de la plaignante, "attristé d'avoir causé, même parfaitement involontairement, un désagrément à cette femme".
Earvin Ngapeth est l'un des leaders de l'équipe de France de volley. Il se trouvait la semaine dernière à Betim, en périphérie de Belo Horizonte pour le Mondial des clubs avec le Zenit Kazan, l'une des meilleures équipes au monde, prenant la troisième place de la compétition. Le club russe doit jouer un match de Ligue des champions dès mercredi en Belgique, à Maaseik.
Le volleyeur a déjà eu affaire plusieurs fois à la justice par le passé. Il avait ainsi été condamné en 2016 à trois mois de prison avec sursis pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF, avant d'être relaxé en appel en mars 2018. Il avait également été relaxé en juin 2017 dans une autre affaire, remontant à 2013, pour une rixe en boîte de nuit à Montpellier.