"Nous avons respecté au mieux le protocole sanitaire" et "le risque zéro n'existe pas" : Fabien Galthié a nié toute faute jeudi concernant "l'épisode Covid" qui a touché le XV de France, le considérant comme "une petite pause" dans la quête du Tournoi des six nations. Lors de sa première conférence de presse depuis le 14 février et la victoire des Bleus en Irlande (15-13), le sélectionneur a été interrogé à plusieurs reprises sur une éventuelle infraction au protocole sanitaire.
A-t-il culpabilisé ? "Absolument pas. Tous nos agissements ont été dans le respect du protocole. Ils le sont toujours. Le protocole sanitaire nous protège mais le risque zéro n'existe pas", a-t-il répondu aux côtés du manager des Bleus Raphaël Ibanez, lors d'une visioconférence. S'est-il au contraire senti exemplaire ? "Tout est dans le rapport (interne), validé par la Fédération française de rugby (...) Tout a été validé par le ministère des Sports. Donc il n'y a pas grand-chose à rajouter là-dessus", a balayé l'ancien demi de mêlée international qui vit à 51 ans sa deuxième campagne du Tournoi aux commandes des Bleus.
"On peut entendre les critiques et les accepter"
Les contaminations de douze joueurs et quatre membres de l'encadrement, dont lui-même, entre le 16 et le 25 février, avaient entraîné le report du match contre l'Écosse, prévu initialement le 28 février au Stade de France. Le sélectionneur faisait partie des deux premiers cas positifs recensés par la Fédération française de rugby (FFR). Il avait été mis en cause pour être sorti de la bulle, le 7 février, au lendemain du succès inaugural en Italie (50-10), et pour s'être rendu au stade Jean-Bouin, à Paris, afin d'assister à un match de son fils qui évolue dans l'équipe espoir de Colomiers.
"Nous sommes restés très connectés avec les joueurs et le staff pendant cette période-là et nous avons été bien sûr très bien accompagnés par le personnel médical (...) C'est l'occasion de remercier tous nos supporters, tous les gens qui nous ont envoyé des messages de soutien, de bienveillance", a expliqué l'ancien entraîneur du Stade français, de Montpellier et de Toulon. "On peut entendre les critiques et les accepter (...) Ça fait partie de notre rôle", a-t-il souligné.