Depuis quelques années, les sites “classiques” de rencontres en ligne ont été écarté par les réseaux sociaux d’une part, puis par des applications dédiées. La plus connue et celle qui rencontre le plus grand succès, Tinder, est désormais concurrencée par une petite nouvelle venue de France, Happn. Présentation.
>> C’est quoi Happn ? Le principe est simple : “Avec Happn, découvrez les personnes que vous avez croisées, qui vous plaisent et que vous aimeriez retrouver”. L’application se présente sous la forme d’un flux de photos de profils de personnes que l’on a croisé, que l’on peut faire défiler verticalement avec le doigt. Si une photo plaît et que l’utilisateur veut pousser la rencontre plus loin, il faut envoyer un “charme” et attendre que le “like” soit mutuel. C’est à l’aide de ces “charmes” que les fondateurs comptent se rémunérer : 10 charmes sont offert aux hommes à l’inscription (qui se fait via votre profil Facebook), puis il faut payer 1,79 euro pour 10 crédits. Et pour ces dames ? L’application est totalement gratuite.
>> En quoi est-ce différent de Tinder ? Interrogé par Europe 1, l’un des trois cofondateurs d’Happn, Didier Rappaport, un ex de Dailymotion, explique à Europe 1 ce qui différenciait son application de la référence du secteur : “Sur Tinder, c’est presque un choix obligatoire d’aimer ou de ne pas aimer une personne. C’est leur point fort mais c’est aussi un point faible car cela simplifie trop le dating”, détaille le dirigeant de l’app, lancée début 2014 et qui s’apprête à passer le million d’utilisateurs dans le monde. “Happn est plus précis dans la géolocalisation des personnes que l’on croise et mémorise les différents lieux visités”, explique Didier Rappaport. Ainsi, une personne croisée il y a trois jours, alors même que l’utilisateur ne consultait pas l’application, est mémorisée et apparaît dans son flux de photos.
>> Bientôt un moteur de recherche. Happn est une entreprise encore jeune mais qui entend s’imposer à l’international : lancée à Londres (son premier marché devant Paris), New York, Barcelone ou encore Berlin, l’app’ ambitionne de conquérir “une grande ville toutes les trois semaines”, confie Didier Rappaport à Europe 1. Et pour la suite ? Parmi les fonctionnalités à l’étude, Happn plancherait sur “un moteur de recherche interne” pour retrouver des personnes déjà identifiées.