Ils sont tous volontaires. Huit salariés d'une entreprise belge ont été "pucés tels des animaux de compagnie", rapporte la RTBF vendredi. La puce électronique a été implantée sous la peau de leur main, et fait la taille d'un grain de riz. La puce électronique RFID leur permet d'ouvrir la porte d'entrée de la société ou encore d'activer leur ordinateur, comme un badge.
"L'identification est 'sous-cutanée'". "L'idée a germé après que plusieurs employés ont perdu leurs badges. Ici l'identification est 'sous-cutanée', vous l'avez toujours avec vous !", explique au média belge Tim Pauwels, l'un des patrons de la société Newfusion. D'un coût de 100 euros pièce, la puce électronique contient les données personnelles des salariés.
Potentiel flicage ? "On imagine à l'avenir que les services de secours seraient équipés de scanners pouvant détecter la puce RFID. En cas d’accident, les secouristes auraient directement accès à vos données," se réjouit un employé "pucé". A contrario, le président de la ligue des Droits de l'Homme belge, Alexis Deswaef, s'inquiète d'un potentiel "flicage" : "On peut savoir à quelle heure l'employé commence son service, quand celui-ci a pris sa pause cigarette... ", souligne-t-il. La technique RFID a déjà été employée par plusieurs entreprises, dans différents pays.