"Suite à un incident technique indépendant de notre volonté survenu en #janvier2015, notre présence sur #Twitter a été momentanément interrompue. Nous revenons sur le réseau, sous vos applaudissements et vos encouragements à aller niquer nos mères." Pour son retour sur le réseau social, vendredi, Charlie Hebdo n'a pas vraiment abandonné le sarcasme et l'ironie, l"'incident technique" indépendant de leur volonté étant rien de moins que l'assassinat d'une bonne partie de leur rédaction par les frères Kouachi, le 7 janvier 2015.
Suite à un incident technique indépendant de notre volonté survenu en #janvier2015, notre présence sur #Twitter a été momentanément interrompue. Nous revenons sur le réseau, sous vos applaudissements et vos encouragements à aller niquer nos mères. pic.twitter.com/yhgQugoi8t
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) 4 mai 2018
Ce jour-là, quelques minutes avant que les terroristes ne pénètrent dans les locaux de la rédaction, le compte de Charlie Hebdo tweetait une caricature du calife de l'État islamique, al-Baghdadi, souhaitant "surtout la santé" pour la nouvelle année 2015. Depuis, il ne publiait rien, ni les couvertures de l'hebdomadaire, ni des caricatures de dessinateurs, ni la vie du journal. Rien donc, jusqu'à vendredi et une demi-douzaine de messages publiés en moins de deux heures. Avec, comme toujours avec Charlie Hebdo, des dessins féroces des survivants.
La Une de #charliehebdo cette semaine, par @Felix.
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) 4 mai 2018
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