Imaginez un monde où, dans 20 ans, les êtres humains sont entourés d'androïdes qui leurs ressemblent, tout en les traitant comme des objets. Au fil du temps, ces androïdes commencent à ressentir une conscience. Bienvenue dans le monde de Detroit : Become Human, le nouveau jeu vidéo de David Cage, auteur, avec son studio français Quantic Dream, de jeux vidéos singuliers, immersifs, aux allures très cinématographiques.
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Quatre années de développement. "Avec Detroit : Become Human, tout a commencé avec un court-métrage que l'on a réalisé en 2012", explique David Cage dans Europe matin. "La vidéo mettait en scène une jeune femme androïde. On la voyait, tout à coup, ressentir une conscience et vouloir être libre", résume le créateur. Un court-métrage qui a connu un immense succès et a donné des idées à David Cage. "Les réactions ont été telles... On s'est dit qu'il y avait quelque chose à faire", se souvient-il. Quatre ans de développement plus tard, voilà Detroit : Become Human, le prolongement vidéoludique de la réflexion entamée avec la courte vidéo.
"Il y a plusieurs chemins qui conduisent à différentes fins". "C'est une expérience très différente des jeux vidéo traditionnels", souligne David Cage. "Là, on est dans la peau du personnage et à travers nos choix, on va raconter une histoire". La durée de vie du jeu avoisine les douze heures, mais comme le principe repose sur la multiplicité des choix et une arborescence d'histoires, le joueur peut refaire le Detroit plusieurs fois, en effectuant d'autres choix. "Il y a plusieurs chemins qui conduisent à différentes fins", indique le fondateur de Quantic Dream, basé à Paris. "Depuis 21 ans, on essaye de trouver comment raconter une histoire dont le joueur est le héros : on essaye de lui donner un maximum de liberté", précise David Cage. Selon les prévisions de vente, le jeu pourrait s'écouler à plus d'un million d'exemplaires pour le premier jour de sa sortie.