Une faille de sécurité découverte en septembre dans le premier réseau social du monde a permis à des pirates informatiques de compromettre des données personnelles de quelque 29 millions d'usagers, a indiqué Facebook vendredi dans un communiqué, bien moins qu'il ne le craignait initialement.
Facebook a précisé que 15 millions de personnes avaient vu leur nom et leurs contacts personnels compromis et que des détails supplémentaires l'avaient aussi été pour 14 millions d'autres usagers. Facebook avait parlé de 50 millions de comptes compromis en révélant l'affaire le 28 septembre.
Les utilisateurs concernés prévenus par un message. Le piratage est potentiellement bien plus dommageable pour 14 millions d'usagers. Outre le nom et les contacts, les pirates informatiques ont aussi pu avoir accès au sexe, au statut indiquant la situation amoureuse, l'éducation reçue mais aussi à la date de naissance, au lieu d'habitation s'il était renseigné, à l'emploi occupé ainsi qu'aux pages internet et personnes suivies par les usagers concernés.
Facebook a ajouté que les informations d'un million de personnes n'ont pas été compromises. Cette faille est resté active de juillet 2017 à septembre 2018, a ajouté le réseau social. Les messages privés, via Messenger, n'ont eux jamais été accessibles. Les utilisateurs concernés par cette faille de sécurité seront alertés par un message dans leur fil d'actualité, a assuré Facebook.