C'est la journée internationale des célibataires et pour sortir de cette situation, les applications de rencontre semblaient s'être ancrées dans nos habitudes. Pourtant, Tinder a constaté une diminution de 6 % de ses abonnés en un an. En cause, la lassitude des rencontres en lignes, mais pas seulement selon Catherine Lejaelle, enseignante-chercheuse à l'ISC Paris.
"Une industrie qui arrive à maturité"
"Il y a un ras-le-bol dans la 'hook up culture', c'est-à-dire de servir d'objet sexuel et un retour souhaité des plus jeunes à une mise en relation à travers des passions partagées, des loisirs", explique-t-elle. Il existerait même un imaginaire de la rencontre qui "est une rencontre dans la vraie vie". Un changement d'habitude qui coïncide aussi avec la fin de l'ère Covid, analyse l'économiste Vincent Mangematin.
"C'est une industrie qui arrive à maturité. Il y a un effet qui est purement conjoncturel du post-Covid et on a à nouveau des moyens de se rencontrer, qui sont des moyens physiques",explique-t-il au micro d'Europe 1. Mais même si le phénomène des applications s'essouffle, les Français restent plutôt bien adeptes. Rien que sur Tinder, ils étaient encore près de deux millions à être encore inscrits l'année dernière.