"C'est pour très bientôt", assure Henri Poupart-Lafarge, le dirigeant d'Alstom. Le train à hydrogène, déjà testé et installé en Allemagne, devrait arriver en France dans quelques années. "Le train est de loin de moyen de transport le plus propre en émissions de CO2", rappelle-t-il. Mais en France, il reste quelques wagons, une flotte de trains régionaux, qui fonctionnent au diesel. Avec l'annonce du rachat du canadien Bombardier Transports, le groupe espère ainsi pour investir pour innover.
"Nous avons apporté en Allemagne, et bientôt en France, un train à hydrogène, ce qui permet de rendre même des petites lignes propres", précise le PDG. Dans l'Hexagone, pas de date précise toutefois pour l'arrivée de ces trains "verts". "Le plus tôt possible je l'espère. Nous travaillons avec la SNCF et les pouvoirs publics. D'ici 3 - 4 ans au maximum", avance Henri Poupart-Lafarge.
Alstom fournit déjà plusieurs régions d'Allemagne
En Allemagne, la première mise en service mondiale d'un train à hydrogène a eu lieu en septembre 2018 en Basse-Saxe. Ils fonctionnent grâce à une pile à combustible qui produit de l'électricité par oxydation du dihydrogène par du dioxygène. En mai 2019, Alstom remporte un appel d'offres pour fournir 27 trains à hydrogène, l'Alstom LHB Coradia LINT, qui desserviront à la région de Francfort.
En France, la SNCF par la voix de Guillaume Pépy espérait fin août 2019 sur BFMtv pouvoir signer avec Alstom un contrat d'une quinzaine de trains à hydrogène.