Un fâcheux piratage... Des hackers ont réussi à pirater la console hybride de Nintendo, la Switch, pour y installer le système d'exploitation Linux. Une telle manœuvre laisse craindre que des piratages sont possibles. La réparation de cette faille, directement liée au processeur de la console, s'annonce complexe, précise le site spécialisé TechCrunch.
Possibilité de jouer à des jeux piratés. Trouvée par des hackers de l'équipe fail0verflow, cette faille exploite directement une vulnérabilité du processeur qui propulse la console, le Tegra X1 de Nvidia. Le système de démarrage du processeur a été détourné pour permettre à la console de lancer Linux au lieu du logiciel habituel de la Switch. Un tel détournement pourrait permettre ensuite aux hackers d'installer des applications diverses, mais aussi à plus long terme, des jeux piratés.
Une faille difficile à résoudre. Pour Nintendo, une telle faille s'annonce quasiment impossible à résoudre. Le processeur étant fabriqué par Nvidia, ce sont les ingénieurs et développeurs de l'entreprise qui doivent s'y attaquer, mais uniquement pour la prochaine version du processeur. La résolution d'une faille concernant un processeur n'est en effet pas possible a posteriori. Et le hack est d'autant plus gênant qu'il concerne toutes les consoles vendues depuis la sortie de la Switch, en mars dernier, soit près de 15 millions de modèles.
Précédent piratage. Ce piratage n'est cependant pas le premier auquel doit faire l'éditeur japonais depuis la sortie de sa nouvelle console. Il y a quelques mois, une équipe a réussi à trouver des failles pour accéder au "noyau logiciel" de la console. Il leur était ensuite possible de jouer à des jeux anciens ou faits maison.