Deux ans tout juste après la présentation de la première génération - et dix huit mois après sa sortie -, Apple revient à la charge sur le marché des montres connectées avec l’Apple Watch Series 2. La marque à la pomme joue désormais sur un marché où les acteurs sont de plus en plus nombreux. Et si Apple reste, selon le cabinet IDC, largement leader du marché des montres connectées, la première version de la Watch était loin de convaincre tout le monde.
Un objet de mode...
C’est ce qui se voit immédiatement, mais aussi ce qui est le plus important pour une montre connectée : son look. Pour la deuxième génération de sa Watch, Apple conserve exactement le même design que sur le premier modèle. La seule micro-différence que l’on peut remarquer est à chercher sur le côté gauche de l’objet avec l’ajout d’un microphone. Mais, en résumé, rien n’a changé de ce point de vue là.
Les deux tailles disponibles - 38 et 42mm - restent un véritable atout pour se glisser à tous les poignets. Par ailleurs, trois types de boîtiers sont disponibles. Un vrai plus. Un boîtier en aluminium - l’équivalent de la version Sport sur la première génération -, un boîtier en acier inoxydable pour la version "classique" et enfin une version en céramique, plus haut de gamme. Terminés, en revanche, les modèles en or commercialisés à plusieurs milliers d’euros pour la première génération.
Ce qui rapproche le plus l’Apple Watch des montres traditionnelle est à chercher du côté des bracelets. Apple propose en effet une large gamme de bracelets en caoutchouc, cuir, métal ou encore en nylon.
… qui plonge dans le grand bain…
1…2…3… à l’eau ! Et cette fois-ci, vous pouvez garder votre Apple Watch au poignet. Alors que le premier modèle était - seulement - résistant aux éclaboussures, la Watch Series 2 est étanche jusqu’à 50 mètres. Une véritable avancée qui témoigne de la volonté d’Apple : mettre l’accent sur le sport. Car l’arrivée de l’étanchéité se traduit par l’ajout d’une fonctionnalité de suivi de la natation en piscine et en eau libre dans l’application "Exercice" de la montre. Ils viennent compléter les nombreux sports disponibles avec la première version - la course, le vélo ou le rameur par exemple.
Les deux fonctionnalités sont facilement paramétrables. Pour la nage en piscine, l’utilisateur doit simplement indiquer la distance de son bassin et, si besoin, son objectif qu’il est possible de définir en calories, en distance ou en durée. Concernant la nage en eau libre, l’interface est peu ou prou similaire. Sous l'eau, l'écran de la Watch est par ailleurs verrouillé sur les statistiques de nage pour éviter des actions intempestives dues à la pression de l'eau sur l'écran.
… et dans le running
L’autre nouveauté de cette Apple Watch devrait aussi faire plaisir aux sportifs, particulièrement aux runners. Un capteur GPS, dont la première Apple Watch était dépourvu, fait en effet son apparition sur la Watch Series 2. Et les usages sont nombreux. Parmi les multiples possibilités, nous avons testé celle qui semble la plus évidente et sommes allés courir sans l’iPhone.
Dans cette situation, avec le premier modèle, les applications de suivi de course n’auraient pas été en mesure de retracer le parcours effectué. Il était donc impératif de partir courir avec son smartphone. Problème résolu puisque désormais l’Apple Watch est capable de suivre la course. Et c’est agréable. Après une course de cinq kilomètres sans smartphone, l’iPhone est capable de récupérer toutes les informations sur cet entrainement directement dans l’Apple Watch.
Un écran et des performances améliorés
Outre ces fonctionnalités sportives, l’écran et les performances de la montre connectée à la pomme ont été améliorés. Apple annonce que l’écran de la Watch Series 2 est l’écran rétina le plus lumineux jamais intégré dans un produit. Une affirmation compliquée à vérifier précisément, mais un simple coup d’oeil sur la première Apple Watch suffit à se rendre compte que l’écran de la Watch Series 2 est effectivement plus lumineux. Une amélioration louable.
A l’intérieur, tout est aussi plus rapide. La Watch Series 2 embarque en effet un nouveau processeur, plus puissant. Et le résultat est clairement visible lors du lancement des applications. En lançant la même application sur la première et la deuxième génération de la montre, la Watch Series 2 affiche la page demandée quelques mili-secondes avant son aînée. Une évolution dont la première Apple Watch bénéfice aussi avec la commercialisation vendredi d’une version plus puissante pour un prix moindre.
Enfin, on apprécie aussi l’arrivée de Watch OS3 qui apporte de nombreuses améliorations. Première d’entre elle, le bouton rectangulaire placé sur le côté de la montre trouve enfin une utilité plus intéressante que le simple affichage des contacts favoris. Un appui suffit désormais à afficher les applications les plus utilisées. De quoi rappeler le multi-tache de l’iPhone ! Un dock, similaire à celui de l’iPhone, apparaît aussi lors d’un glissé vers le haut et permet d’accéder aux différents réglages. Pratique.
Une grosse journée, mais pas plus
Notre plus grand regret vient en réalité de l’autonomie de la Watch Series 2. Mais il s’agit d’un regret plus large et loin de concerner uniquement Apple… L'autonomie a, certes, été quelque peu améliorée et la Watch Series 2 tient largement une journée complète malgré ses nouvelles fonctionnalités gourmandes en énergie, le GPS notamment. Il n'est cependant toujours pas possible de tenir deux jours et il faut donc recharger sa montre tous les soirs. Une habitude à prendre, mais que l’on aimerait bien perdre. Il faudra pourtant patienter, aucun constructeur n’ayant trouvé la formule magique pour permettre à sa montre connectée de passer plus d’une journée à l’écart de son chargeur.
Une orientation claire : le sport !
La majorité des nouvelles fonctionnalités sont donc dédiées aux sports. Avec ces améliorations, l’Apple Watch Series 2 devient un excellent trackers d’activité qui ravira les sportifs. Pour autant, les nombreuses améliorations logicielles apportées par Watch OS3 et le processeur la rendent aussi plus agréable à utiliser comme montre connectée au quotidien. Une évolution sans révolution donc, mais qui apporte des fonctionnalités agréables au quotidien et éclaire l'usage d'une montre connectée réussie.